Céréales Les prix en légère hausse dans un marché très calme
Paris, 18 déc 2015 (AFP) - Les prix européens des céréales étaient en légère hausse vendredi à la mi-journée, dans un marché à l'activité de plus en plus limitée à l'approche des fêtes de fin d'année.
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
« Le marché est très calme, on amorce la trêve des confiseurs », commente Edward de Saint-Denis de la société de courtage Plantureux et Associés. « On a une parité euro/dollar, ce qui est plutôt positif » pour les exportations françaises, sans suffire à relancer le marché car en parallèle « il n'y a pas de tenders », c'est-à-dire des appels d'offre des pays importateurs de blé, analyse le courtier. Le niveau de l'euro face au dollar est surveillé de très près par les opérateurs du marché des céréales, car il influe sur la compétitivité des produits agricoles européens sur le marché mondial.
L'euro se stabilisait face au dollar vendredi, après s'être replié la veille, rendant les céréales européennes plus attractives à l'étranger.
Les exportations européennes publiées jeudi par la Commission « affichent un plus haut depuis le début de la campagne », à environ un million de tonnes, soit au total depuis début juillet « 11,4 millions de tonnes dont 3,85 millions pour la France », relève le cabinet Agritel dans une note.
« Côté météo, le phénomène El Niño est toujours annoncé record et grave pour certaines régions du monde », rappelle Damien Vercambre d'Inter-Courtage. « En Inde par exemple, la sécheresse pose d'énormes problèmes pour les cultures », même si El Niño « pourrait, à l'inverse, améliorer les conditions aux Etats-Unis », explique-t-il.
Sur Euronext vers 12 h 30 (11 h 30 GMT), la tonne de blé gagnait 50 centimes sur l'échéance de mars, à 175,50 euros, et 75 centimes sur celle de mai, à 180,50 euros. 5.000 lots avaient été échangés. Le maïs gagnait 50 centimes sur l'échéance de janvier, à 159,25 euros, et 50 centimes sur celle de mars, à 167,25 euros. 600 lots environ avaient changé de main.
Sur le marché physique français, blé et orge gagnaient un euro. Le maïs restait stable.
Pour accéder à l'ensembles nos offres :