Euronext Le marché des céréales à l'équilibre

« Le marché reste étal, les échanges sont assez limités », souligne Edward de Saint-Denis, de la société de courtage Plantureux et Associés. Des informations diverses se sont accumulées ces derniers jours, sans donner de réelle direction au marché, allant des inquiétudes sur la météo en Amérique du Sud et aux Etats-Unis aux fluctuations monétaires provoquées par la décision de la banque centrale du Japon d'adopter des taux d'intérêt négatifs, analyse le courtier.

En outre, l'Egypte « vient d'approuver deux bateaux de blé argentins », alors que de nombreux observateurs pensaient que ces cargaisons allaient être refusées en raison de problèmes de qualité, au bénéfice du blé français, explique Edward de Saint-Denis. Cette nouvelle accroît la morosité du marché européen, alors que la France, 1er exportateur de l'UE, peine à exporter sa moisson.

Par ailleurs, après une semaine d'interrogations sur d'éventuelles nouvelles restrictions des exportations russes de blé, le vice-Premier ministre Arkadi Dvorkovitch a estimé vendredi qu'il ne valait mieux pas changer le système actuel « à moins de raisons extraordinaires » mais que toutes les options seraient étudiées.

Sur le plan commercial, le Maroc cherche à acheter 105.000 tonnes de blé. Ce grand importateur « fait face à ce jour à un déficit hydrique important qui pourrait pénaliser fortement les récoltes à venir, s'il venait à perdurer », avance le cabinet d'analyses Agritel.

Sur Euronext vers 12 h 15 (11 h 15 GMT), la tonne de blé était stable sur l'échéance de mars à 164,50 euros, ainsi que sur celle de mai à 170 euros. Le volume d'affaires était limité avec moins de 3.000 lots échangés. Le maïs perdait 25 centimes sur l'échéance de mars à 154,25 euros et restait stable sur celle de juin à 162,25 euros. 500 lots avaient changé de main.

Sur le marché physique français, blé, orge et maïs étaient stables.