Marchés Les céréales stables, indifférentes aux annonces internationales

Selon le dernier rapport du ministère américain de l'agriculture, le maïs couvrirait une surface importante, supérieure aux attentes et dans le haut de la fourchette - même si elle n'est pas record comparée à 2012 et 2013, nuance la société Inter-courtage. Elles progressent à la fois dans la Cornbelt, particulièrement Iowa et Illinois (160.000 hectares), et dans les zones « secondaires » de culture avec 360.000 hectares supplémentaires dans les Plaines des Dakotas, au Texas, Kansas et dans le Delta, Mississipi, Louisiane et Arkansas compris.

Les surfaces de blé en revanche sont annoncées en baisse. En Ukraine, le ministère de l'agriculture a indiqué que la moitié des semis de printemps était achevée (2,7 millions d'hectares) et prévoit une récolte de céréales en baisse de 10 % (à 52,2 millions de tonnes) pour la campagne 2016-2017 compte tenu de la sécheresse au moment des semis de blé. Enfin, l'Australie s'inquiète aussi à l'approche de la période des semis car les pluies se font toujours attendre et les sols sont très secs, situation attribuée au phénomène climatique El Niño.

Sur la France, les dernières prévisions de Céré'Obs, le site de FranceAgriMer, sont encourageantes pour le blé avec des conditions de cultures « bonnes à très bonnes » à 92 % (contre 91 % l'an dernier à la même date).

Ces affichages se traduisent par une légère hausse du blé à la mi-journée (12 h 30, 10 h 30 GMT) sur Euronext, avec une tonne à 153,60 euros (+ 0,75 centimes) pour l'échéance de mai, la plus proche, et 162,25 euros (+ 1 euro) pour celle de septembre. En ce premier jour d'avril, le marché est très actif avec plus de 7.800 lots échangés.

Le maïs en revanche est imperturbable à 152 euros la tonne pour livraison en juin (+ 25 centimes) et 158,50 euros en août (+ 50 centimes), dans un marché assoupi d'à peine 500 lots échangés.