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Ensilage de maïs [Essai] Le Gaec du vallon teste le Shredlage de Claas

Fabien May, éleveur dans l’Orne, teste grandeur nature l’efficacité du nouvel éclateur Shredlage dont le brevet vient d’être acheté par Claas. Brins plus longs, tiges éclatées, meilleure dégradation de l’amidon des grains… autant de paramètres censés augmenter la production laitière de deux litres par jour et par vache. C’est du moins ce que promet le constructeur. Le dispositif s’installe facilement sur la nouvelle ensileuse Jaguar série 900, dévoilée à la presse européenne et à quelques privilégiés lors de l’essai. Verdict.

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Mi-septembre, alors que l'ensilage du maïs bat son plein, la rédaction   Terre-net  s’est rendue à Préaux-du-Perche, dans l’Orne. Claas met à contribution les quatre associés du Gaec du Vallon.

Didier, Joël, Jean-Noël et Fabien  May ont pour mission de tester, grandeur nature, l’efficacité du nouvel éclateur Shredlage. Les hommes disposent de 140 vaches laitières produisant 1,5 millions de litres de lait par an. Pour nourrir le troupeau, 220 ha de cultures, dont 65 de maïs destiné à l'ensilage. Un terrain de jeu idéal pour dévoiler la nouvelle  Jaguar série 900  du constructeur.

Schredlage, quèsaco ? C’est le nom de la technique, ou plus précisément du nouvel éclateur de la marque. L'ensileuse découpe le maïs en morceaux de 26 à 30 mm de longueur. Les rainures d'un des deux rouleaux emmènent la matière vers la gauche et le second vers la droite. Le frottement éclate les morceaux dans leur longueur et déstructure les fibres en supprimant l’écorce. La surface de fermentation augmente et favorise l’activité des bactéries. À la digestion du fourrage, les brins longs stimulent le rumen de l’animal. Plus besoin d’ajouter de la paille dans la ration !

Pour Fabien, la technique a un autre avantage : elle facilite le tassage du silo. « J’ai immédiatement remarqué la facilité du tassage. Pas d’effet éponge en circulant avec un tracteur lesté », réplique-t-il, satisfait. Sur l’exploitation, pas de mur autour du tas de maïs. « Mon oncle est le spécialiste du tassage, il dresse le silo comme un chef ! Et c’est aligné, pas besoin d’éléments béton ! », ajoute-t-il.

Pour connaître les premiers effets du test sur le troupeau, il va falloir un peu de patience. Le temps pour le maïs de fermenter, sa distribution devrait débuter d’ici deux mois. « Je vais d’abord terminer le silo en cours. Les effets sur le troupeau et la production, s’il y en a, devraient être visibles en janvier », explique le producteur. Et d’ajouter : « le constructeur promet une meilleure dégradation de l’amidon, qui pourrait rassasier les vaches plus vite. Si c’est le cas, la quantité de nourriture à l’auge devrait diminuer ». À suivre…

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