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Weather market A chaque hémisphère son problème

Les semis de blé commencent à être concernés par l'absence de précipitations, même dans les pays baltes. (©Terre-net Média)

Dans l'hémisphère Nord, plusieurs zones de production de cultures d'hiver souffrent de la sécheresse. Au Sud, trop de pluies en Australie et déficit hydrique indiquent un effet La Nina.

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Les semis de blé commencent à être concernés par l'absence de précipitations, même dans les pays baltes. (©Terre-net Média)

L’absence de précipitations durant une large partie de l’été nuit au colza. Principalement en France et en Allemagne, tant les semis que les levées sont pénalisés par ces conditions ultra-sèches. Nombreuses sont les parcelles retournées. Le cabinet ODA chiffre les pertes françaises liées à la météo à 10 % après avoir alerté d’un repli des emblavements.

Les semis de blés sont désormais également concernés. Après les avoir retardés, il faudra vraiment de la pluie pour assurer la campagne 2017/18. Même les pays baltes et le Danemark sont touchés.

Dans l’hémisphère Sud, on constate simultanément un trop-plein de précipitations en Australie, qui dégrade une récolte de céréales abondante et un déficit hydrique, plus particulièrement en Argentine.

La Nina, cette oscillation océanique (inversée du phénomène El Nino) pourrait bien être à l’origine de cette situation. En effet, les instituts météorologiques en Australie et aux Etats-Unis indiquent des amplitudes d’oscillation faibles et de courte durée. Toutefois, une sécheresse prolongée en Argentine du Sud reporterait des surfaces de maïs et de tournesol au bénéfice du soja.

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