Crise laitière et bovine Après de nouvelles vidéos de L214, le Modef dénonce le « mal-être paysan »
Après la parution de nouvelles vidéos de L214 dénonçant l'abattage de vaches gestantes à Limoges, le Modef rappelle que s'il est « très choquant de voir des vidéos où les foetus finissent dans des bennes d'équarrissage, (...) on évoque rarement la souffrance des paysans et particulièrement des éleveurs ».
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« A la vue des ces images choquantes, on s'offusque de voir des foetus aller dans les bennes d'équarrissage et on se voile la face sur les 417 hommes et 68 femmes qui se sont suicidés en 2015, notamment chez les éleveurs, âgés de 45 à 64 ans », explique le Modef dans un communiqué. « Les éleveurs laitiers et allaitants ont été obligés de décapitaliser leurs cheptels suite aux baisses de prix à la production et aux aléas climatiques », rappelle-t-il encore en martelant que « 2016 a été une année très difficile pour les éleveurs laitiers ».
« L'association L214 devrait s'inquiéter des accords de libre-échange signés entre le Canada et l'Union européenne avec l'assouplissement de la réglementation sur les produits phytosanitaires et l'autorisation d'arroser les carcasses d'animaux à l'acide lactique » juge le syndicat.
Il dénonce « l'organisation industrielle des abattoirs entraînant de graves dysfonctionnements par rapport au bien-être animal » et « revendique que les éleveurs puissent avoir un droit de regard et un droit d'agir lors de l'abattage de leurs animaux ». Il défend à ce titre la mise en oeuvre d'outils d'abattage de proximité. « Le Modef est conscient de la nécessité de développer l'agriculture de proximité et de favoriser les circuits de distribution courts ou de proximité. »
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