Même en conditions météo difficiles Réussir sa protection fongicide
Après les mauvais rendements céréaliers de 2016, comment choisir les itinéraires technico-économiques qui permettront de sécuriser la récolte 2017 ? Nos conseils : ne pas baisser la garde sur la protection fongicide, préserver le T2 à tout prix et choisir pour ce traitement une solution curative pour tenir compte des conditions météo de printemps souvent défavorables aux applications.
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La protection fongicide a été rentable en 2016
Après les mauvais résultats de la récolte 2016 dans la plupart des régions céréalières, il pourrait être tentant de lever le pied sur la protection des céréales en 2017. Ce serait un mauvais calcul. N’oublions pas que sans elle les rendements auraient été davantage pénalisés. En effet, malgré un contexte défavorable, la protection fongicide a tout de même permis cette année de préserver l’équivalent de 200 €/ha de marge nette.
En 2016, 1 euro investi a rapporté entre 3 et 4 euros. |
Protection fongicide des céréales : région par région, nos experts font le bilan de la campagne 2016.
Préserver à tout prix le T2
A l’heure des arbitrages financiers de fin d’année, il faut garder en tête l’importance du traitement T2 (stade dernière feuille étalée/DFE). Il constitue de loin l’application la plus rentable d’un programme fongicide.
2016 | T1 | T2 | T3 |
Contribution du traitement au rendement* | 14% | 64% | 22% |
Part du coût du traitement dans le programme** | 35% | 44% | 21% |
* Essais BASF ** Enquête agriculteurs
Opter pour une solution curative
Pluies régulières et fréquentes, vent trop important ou températures trop basses : les conditions d’application sont souvent défavorables au printemps. Ces difficultés entraînent un allongement des délais entre les premiers traitements (T1) et les applications au stade DFE (T2). Lorsque le délai entre T1 et T2 dépasse 21 jours, la maladie s’installe dans la plante. Il faut alors que le traitement ait une action curative pour être efficace.
Sur les trois dernières campagnes, deux tiers des traitements T2 ont été effectués plus de 21 jours après le T1. |
Xemium®, la molécule à la fois préventive et curative
Grâce à la flexibilité de sa structure moléculaire, la substance active Xemium®, est plus mobile que les autres SDHI, ce qui explique ses capacités curatives supérieures.
Optimiser le positionnement du traitement T2 avec > Info’risque : bulletins d’information sur l’évolution du risque maladie dans son département. > Atlas maladie du blé : outil d’aide à la décision à la parcelle. |
Pour aller plus loin
> Xemium® et la protection fongicide foliaire des céréales
Les produits à base de Xemium
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