Euronext Le blé ferme grâce aux prix russes

Peu avant 16h30, la tonne de blé reprenait 50 centimes tant sur mars à 170 euros que sur mai à 171,50 euros, dans un volume d'échanges de 13.000 lots.

Les Russes ont affiché ces derniers jours « des prix globalement en hausse », commentait un analyste du cabinet Agritel, pour qui le fait qu'ils aient maintenu des prix élevés constitue « un élément de soutien » pour le marché, même si les prix ont peu évolué ces derniers jours.

Le maïs, lui, était également ferme, regagnant 1 euro pour l'échéance de mars à 172 euros et 75 centimes pour juin, à 173 euros, dans un volume d'échanges de près de 800 lots, en raison du peu de marchandises à disposition.

Cette rareté permettait au maïs de revenir sur ses plus hauts d'octobre dernier, en dépit de l'inquiétude de certains observateurs. Selon eux, la grippe aviaire qui sévit actuellement en Europe risque mécaniquement d'entraîner à terme une baisse des cours, en raison de la moindre consommation de maïs par les éleveurs des volailles abattues pour endiguer la pandémie.