Chicago Les prix agricoles sur la défensive, dans une actualité réduite

« L'actualité n'est pas très chargée », a souligné Jason Britt, de Central State Commodities. « C'est l'une de ces journées, où les marchés évoluent sans grand changement de l'équilibre de l'offre et de la demande. »

A ce sujet, le ministère de l'Agriculture (Usda) des Etats-Unis a publié ses chiffres sur les inspections des cargaisons prêtes à l'export, qui témoignent de la demande réelle pour les produits américains, et ils se sont avérés plutôt semblables aux attentes. Dans ce contexte, le principal élément négatif pour les prix agricoles « semble être le repli persistant des cours du pétrole brut », a jugé Jason Britt. Affecté par le pessimisme des investisseurs sur le haut niveau de l'offre américaine, le prix du baril de pétrole a perdu près de 1,5 dollar à New York, après avoir déjà nettement reculé la semaine précédente. De plus, une grève des raffineries américaines commence à provoquer des craintes sur la demande de brut, après s'être étendue au cours du week-end pour toucher « à l'heure actuelle 20 % de la capacité de production du pays », comme l'ont rappelé les experts de la maison de courtage Allendale.

Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en mai, désormais le plus échangé, s'est établi à 3,8675 dollars contre 3,9300 dollars vendredi dernier. Le boisseau de blé pour mai, lui aussi le contrat le plus actif, a terminé à 5,0400 dollars contre 5,0700 dollars à la précédente clôture. Le boisseau de soja pour livraison en mai, toujours le plus échangé, coûtait 10,0150 dollars contre 10,0225 dollars précédemment.