Chicago Les cours semblent avoir touché le plancher

« Le marché est devenu stagnant, et nous assistons à un simple rebond technique », a commenté Dax Wedemeyer, chez US Commodities, notant que cette tendance était apparue dès la fin de semaine dernière. Pour autant, « le flux des informations reste négatif » pour les cours, comme l'ont souligné les experts de la maison de courtage Allendale, mentionnant une nouvelle fois des pluies bienvenues au Brésil. Ils ont aussi noté que les responsables iraniens n'avaient pas l'intention de profiter de la levée des sanctions internationales pour acheter des céréales américaines : « ils ont souligné que les Etas-Unis sont trop éloignés pour devenir fournisseurs. Ils vont chercher des approvisionnements en Allemagne, en Russie et au Kazakhstan », selon Allendale.

Le ministère de l'agriculture américain a publié pour sa part des compte-rendus des cargaisons de blé, de maïs et de soja prêtes à l'export qui sont « probablement baissiers » pour les cours, a noté Dax Wedemeyer. Enfin le cabinet privé Informa a annoncé que les agriculteurs avaient l'intention de cultiver plus de surfaces en maïs et en soja cette année que l'année dernière, « mais on n'a rien vu d'inattendu, c'est un non sujet », pour Dax Wedemeyer.

Parmi les rares facteurs de hausse, il a évoqué certaines prévisions météo laissant prévoir le retour d'un temps trop chaud et sec au Brésil et en Argentine, en pleine saison du maïs et du soja.

Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en mars, le contrat le plus actif, a fini la séance mardi à 3,6775 dollars, contre 3,6325 dollars vendredi, fête d'un long week-end en l'honneur de Martin Luther King. Le boisseau de blé pour mars, également le plus actif, valait 4,7450 dollars contre 4,7375 vendredi. Le boisseau de soja pour même échéance, là encore le plus échangé, coûtait 8,8300 dollars contre 8,7875 en fin de semaine dernière.