Céréales Le blé encore en hausse, soutenu par l'euro et la sécheresse continentale
Les prix du blé étaient encore en légère hausse jeudi à la mi-journée, prolongeant le mouvement de rebond de la veille à la faveur d'une parité euro/dollar encore un peu plus avantageuse et de conditions météo difficiles en Europe de l'Est.
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L'euro baissait face au dollar, tout comme la livre avant une décision de la Banque d'Angleterre, dans un marché s'interrogeant sur les politiques monétaires des grandes banques centrales.
Peu avant 13 h (11 h GMT) sur Euronext, la tonne de blé regagnait 1 euro sur l'échéance de septembre, à 174,75 euros, et 75 centimes d'euro sur celle de décembre, à 178,75 euros, dans un marché assez calme, avec un peu moins de 8 000 lots échangés.
Le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki a mis en garde contre des pertes « très importantes » de récoltes de blé, alors que son gouvernement cherche à aider les agriculteurs touchés par une sécheresse et des chaleurs inhabituelles.
Les pays baltes voisins souffrent aussi et la Lettonie pourrait décréter l'état d'urgence ce jour, selon l'agence BNS. La moitié du territoire polonais est touchée par la sécheresse et ce sont les céréales qui risquent d'en pâtir le plus, selon l'Institut agricole IUNG. Les experts pensent qu'environ un tiers des récoltes a été touché par la sécheresse au printemps et les inhabituelles hautes températures diurnes.
La tonne de maïs, elle, était sans direction, reculant de 25 centimes d'euro sur le contrat d'août, à 163,75 euros, et progressant de 75 centimes sur celui de novembre, à 167,75 euros, pour un peu plus de 100 lots échangés.
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