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L'info marché du jour Les récoltes progressent, les inquiétudes aussi

La moisson est en avance cette année. (©Terre-net Média)

À mesure que les récoltes de blé progressent en Europe et en mer Noire, les craintes se renforcent, surtout sur les rendements.

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L’ avance se confirme : 4 % des surfaces françaises de blé ont déjà été moissonnées au 29 juin selon FranceAgriMer, alors que les travaux n’avaient même pas encore débuté l’an dernier. Mais avec l’avancée des récoltes, les craintes sur les rendements se confirment.

Pour les blés encore en place, les conditions de cultures restent toujours historiquement basses, avec seulement 56 % de « bon à très bon », contre 75 % l’an dernier. Même lors de la catastrophique campagne de 2016, ce ratio était plus élevé (59 %).

Même son de cloche au Royaume-Uni, où le Conseil agriculture et développement de l’horticulture britannique (AHDB) a annoncé anticiper la plus faible moisson enregistrée en plus de 20 ans. La récolte devrait être comprise entre 10,3 et 11,8 Mt, contre 16,2 Mt l’an dernier. En A rgentine, la Bourse de commerce de Buenos Aires a diminué de 200 000 ha son estimation de surfaces 2020, à 6,5 Mha, soit 100 0000 ha de moins que l’an dernier. Ce qui réduira mécaniquement la production du pays.

En Russie, SovEcon, un cabinet d’analyse russe qui s’était montré jusqu’à présent particulièrement optimiste, a revu à la baisse ses perspectives de production. Elle est attendue à 80,9 Mt, contre 82,7 MT envisagées précédemment. Andrey Sizov, directeur général de SovEcon, rapporte de faibles rendements dans le sud du pays. « Le rendement de Krasnodar (4,5 Mt/ha ; - 25 % en glissement annuel) est actuellement la plus grande surprise décevante. »

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