L'info marché du jour En fin de moisson, des conditions de culture hétérogènes selon les régions
Dans son bilan Céré'Obs sur l'état des cultures encore en place au 16 août, FranceAgriMer note des disparités importantes en blé tendre en fonction des régions.
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FranceAgrimer a mis à jour ce matin son bilan de conditions des cultures pour la semaine allant du 9 au 16 août, faisant état de niveaux similaires à la semaine précédente mais toujours avec de fortes disparités selon les régions.
Les conditions de culture en blé tendre étaient toujours jugées « bonnes à très bonnes » pour en moyenne 74 % des surfaces encore plantées, avec une amplitude allant de 58 % en Île-de-France à 98 % en Pays-de-la Loire. 91 % des surfaces étaient récoltées au 16 août contre 72 % au 9 août, ce qui représente un retard de 11 jours sur la moyenne quinquennale.
Ça y est le blé est mis au sec??. Je viens de finir la moisson sous la pluie évidemment. Maintenant il va falloir négocier avec les acheteurs pour la qualité que je n'ai pas pour des contrats signés il y a longtemps ???? pic.twitter.com/8fsRVuFUvU
— Dubois romain (@Duboisromain13) August 21, 2021
Une hétérogénéité moindre est à noter pour les orges de printemps, avec une moyenne à 80 % de conditions bonnes à très bonnes, un minimum à 66 % (Nouvelle-Aquitaine-Poitou-Charentes) et un maximum à 90 % (Bourgogne-France-Comté et Grand-Est/Champagne-Ardenne). "Les récoltes évoluent de 79 % à 97 % des surfaces en place contre 100 % en 2020", selon FranceAgriMer, soit un retard de 7 jours sur la moyenne 5 ans.
Les conditions de cultures sont toujours jugées bonnes à très bonnes pour 91 % des surfaces de maïs grain (79 % en Île-de-France, 97 % Nouvelle-Aquitaine-Poitou Charente). Le stade floraison était atteint pour 99 % des surfaces, « la date médiane de ce stade présentait un retard de 7 jours sur la moyenne cinq ans ».
« Compte tenu des conditions climatiques de ces dernières semaines, la qualité de l’origine France fait souvent défaut », notait ce matin le cabinet Agritel, ce qui a pour conséquence de tendre le marché à l'export et explique en partie la hausse des cours observée sur l'échéance septembre.
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