Euronext Les céréales dans le vert sur le marché européen

Le cours du blé restait notamment sensible à l'évolution de la crise entre la Russie et l'Ukraine, deux gros exportateurs, avec en toile de fond une inquiétude tenace sur la perturbation des approvisionnements en cas d'aggravation du conflit.

La céréale trouvait aussi du soutien dans le temps sec en Afrique du Nord et dans les grandes plaines de blé d'hiver aux Etats-Unis, relevait le cabinet Agritel.

De même, le cours du maïs - comme du soja - profitait d'une météo adverse au Brésil et en Argentine, où un temps sec pourrait durer encore plusieurs jours. A la Bourse de Chicago vendredi, le maïs a atteint son plus haut niveau en sept mois.

Les observateurs relevaient une demande mondiale soutenue, tout autant que l'offre, avec des production de blé robustes en provenance notamment d'Australie et d'Amérique latine.

Sur la scène internationale, l'Egypte a acheté 420 000 tonnes de blé originaire du bassin de la mer Noire, la France était pénalisée par le différentiel des coûts de fret, alors qu'elle était compétitive, selon Agritel.

Dans le détail, la commande égyptienne porte sur 180 000 tonnes de blé ukrainien, 120 000 tonnes de blé roumain et autant de blé russe, indique le cabinet Inter-Courtage, qui souligne que les taxes à l'exportation russes ont baissé pour le blé (95,9 dollars la tonne) et pour le maïs (49,2 dollars la tonne).

Vers 13h00 (12h00 GMT) sur Euronext, le prix du blé tendre gagnait 50 centimes d'euro à 279,25 euros la tonne sur l'échéance de mars et 50 centimes sur celle de mai à 277,75 euros la tonne, pour environ 10 000 lots échangés.

Le prix du maïs gagnait 75 centimes d'euro sur l'échéance de mars à 258 euros la tonne et de 1,50 euro sur celle de juin à 257,5 euros la tonne, pour environ 600 lots échangés.