Euronext Net retrait des céréales sur Euronext, à 370 €/t
Les prises de bénéfices et les ajustements de positions avant le rapport USDA sur les stocks trimestriels et les intentions de semis pèsent sur le marché.
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Euronext débutait la semaine sur des pertes notables lundi à la mi-séance, dans le sillage de Chicago.
Les opérateurs outre-Atlantique prennent en effet rapidement leurs bénéfices après la nouvelle poussée haussière de la semaine passée, en anticipation du rapport USDA du 31 mars sur les stocks trimestriels et les intentions de semis américains.
Une partie du marché considère en outre comme intégré l’impact de la guerre en Ukraine dans les prix actuels et la reprise des négociations entre la Russie et l’Ukraine vient renforcer les espoirs de sortie de crise.
La situation en mer Noire demeure toutefois extrêmement tendue. Les semis de maïs et les travaux sur les cultures d’hiver se déroulent notamment dans un contexte extrêmement difficile de pénurie de carburant et d’intrants.
Les exportations ukrainiennes sont quant à elle durablement bloquées par la guerre et les dégâts déjà constatés sur les installations portuaires du pays.
Vers 14h00, le blé Euronext à échéance mai 2022 se contractait de 9,75 €/t, à 371,50 €/t, tandis que le contrat septembre 2022 se relâchait de 7,25 €/t, à 340,50 €/t. Le maïs Euronext à livraison juin 2022 se dégradait de 7,75 €/t, à 331 €/t, le terme mars 2023 s'amplifiait de 6,50 €/t, à 295 €/t.
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