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L'info marché du jour Le CIC rogne légèrement ses prévisions de production céréalière mondiale

D'après le CIC, la production mondiale de céréales pour 2022/23 devrait atteindre 2 255 Mt. Ce serait la seconde récolte la plus importante après 2021/22 (©Pixabay)

D'après les dernières prévisions du Conseil international des céréales, le monde produirait 2 255 Mt de céréales pour la campagne de commercialisation 2022/23, soit un peu moins que ce qu'indiquaient les dernières estimations, et 33 Mt de moins qu'en 2021/22. La consommation, à 2 272 Mt, connaîtrait pour sa part son premier repli depuis 2015/16.

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Dans ses prévisions du mois de novembre, le Conseil international des céréales (CIC) écorne légèrement (1 Mt) sa précédente estimation des chiffres de la production céréalière pour 2022/23, à 2 255 Mt. En cause : une estimation « plus modeste pour le blé » liée aux perspectives chez les exportateurs majeurs de l’hémisphère Sud et notamment aux « préoccupations croissantes pour les cultures d’hiver en Argentine ».

Le total de la consommation céréalière est de son côté réhaussée de 1 Mt, à 2 272 Mt, surtout en raison d’un affourragement en maïs évalué plus élevé que le mois dernier. Les stocks de fin de campagne ont été abaissés de 4 Mt, à 580 Mt, « principalement du fait des changements apportés au blé », les échanges sont revus en baisse de 3 Mt, à 405 Mt, « en raison de réductions pour le maïs et l’orge ».

Estimations des bilans céréaliers mondiaux, mois de novembre (©CIC)

Selon ces dernières prévisions pour 2022/23, la production mondiale totale de céréales devrait donc se contracter de 33 Mt et 1 % cette campagne par rapport au record de 2021/22 : « de plus petites récoltes de maïs (- 53 Mt) et de sorgho (- 1 Mt) l’emportant sur les augmentations évaluées pour le blé (+ 10 Mt), l’orge (+ 6 Mt), l’avoine (+ 2 Mt) et d’autres céréales secondaires (+ 3 Mt) ».

La consommation mondiale céréalière en 2022/23 serait pour sa part inférieure de 1 % à la dernière campagne, « ce qui marque le premier repli annuel depuis 2015/16 » et s’explique par « une utilisation du maïs moindre dans l’industrie et l’affouragement ».  

Les stocks mondiaux se contracteraient pour la sixième année consécutive (- 16 Mt d’une année sur l’autre) à cause du « repli des inventaires de maïs, à leur plus bas niveau en dix ans ». Et les échanges mondiaux devraient reculer de 4 %, en lien avec des importations moindres de la Chine, du Canada, de la Turquie et du Brésil, et des exportations de la Mer noire en deçà de leur potentiel.

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