Pommes de terre de conservation Les stocks bas induisent des prix en légère hausse
Avec une baisse de production moyenne de 4,8 % entre 2009 et 2010 dans les cinq pays du Nepg, les stocks 2011 de pommes de terre de conservation sont plutôt bas. Les contrats devraient être revus à la hausse de 5 à 12 € / t, mais cela ne suffit pas à créer l’engouement pour la contractualisation chez les producteurs français.
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Par rapport à 2009, la production française en 2010 a chuté de 4,5 %, principalement due à une baisse des rendements. Cette année, les exportateurs proposent des prix plus soutenus que les industriels et c’est l’export qui sert de référence pour les bases de prix (très variables selon les types de contrats et les variétés).
Sur la prochaine campagne, le Nepg prévoit une hausse du prix des contrats de 5 à 12 € / tonne.
L’industrie a consommé de plus gros volumes qu’à l’accoutumé
En ce qui concerne les cinq pays représentés au niveau du Nepg (Allemagne, Belgique, France, Pays-Bas, Royaume-Uni), la production 2010 était en baisse de 4,8 % par rapport à l’année précédente.La France a produit environ 400.000 tonnes de pommes de terre en moins en conservation, par rapport à 2009, pour un volume de production avoisinant les 4.540.000 de tonnes en 2010. Le pourcentage de pommes de terre libres à la vente (non encore engagées ou non contractualisées) actuellement en stockage serait plus faible qu’à l’accoutumée.
Selon le Nepg, la principale raison du faible niveau des stocks est la demande soutenue des Pays de l’Est, et en particulier de la Russie, qui a animé le marché. De plus, l’industrie a utilisé plus de pommes de terre depuis le début de campagne, et ce pour deux raisons : une teneur en matière sèche moins élevée dans les tubercules et des usines qui tournent à plein régime pour répondre à une demande importante en produits finis.
Contrats 2011/2012 : hausse prévue de 5 à 12 €/t
Les propositions de prix de contrats sont actuellement annoncées en hausse de 5 à 12 € / tonne. Cependant, les contrats pour la récolte 2011 connaissent un développement limité pour le moment car la hausse attendue n’est pas à la hauteur des espérances. Habituellement, à cette période de l’année, la plupart des contrats pour la saison à venir sont signés.
D’après l’Unpt (Union nationale des producteurs de pommes de terre), les producteurs hésitent encore avant de signer, préférant attendre l’évolution du marché libre. Enfin, le Nepg estime que la surface de pommes de terre pour 2011 sera stable ou en légère augmentation au niveau des 5 pays.
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