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Un mois de septembre 2025 automnal

Ce premier mois de l'automne météorologique a été marqué par une certaine fraîcheur par rapport aux mois de septembre des dernières années.

Ce premier mois d’automne a soufflé le chaud et le froid sur la France selon les périodes. Mais est-ce la douceur ou la fraîcheur qui l'a emporté ? MeteoNews dresse le bilan météorologique de ce mois de septembre 2025.

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Thermomètre en dents de scie

« Très irrégulières jusqu’au 20, les températures ont atteint deux pics lors de courtes vagues de chaleur du 6 au 8 puis du 17 au 19 avec des valeurs atteignant ou dépassant fréquemment les 30 degrés. En troisième décade, c’est en revanche une fraîcheur marquée qui a concerné notre pays. Il s’agit ainsi de la troisième décade la plus froide depuis 2008. Malgré cette période très fraîche, les excédents modérés des deux premières décades ont suffi à maintenir ce mois de septembre très (très) légèrement au-dessus des moyennes trentenaires, avec 17,35 degrés de moyenne nationale mensuelle pour une normale de 17,2 degrés sur la période 1991-2020. Le surplus est toutefois insignifiant : + 0,15 degré…

Température moyenne nationale en septembre. (© MeteoNews)

Le minimum absolu a été relevé à Mourmelon-le-Grand, dans la Marne, avec 1,1 degré seulement (et une gelée blanche) le 28. Quant au maximum national, il fut de 36,9 degrés à Ayros-Arbouix, dans les Hautes-Pyrénées, le 19 (nouvelle valeur record depuis 1982).

Pas mal de pluie

Assez régulières tout au long du mois, les pluies se sont quelque peu emballées lors de la troisième décade sous des conditions dépressionnaires omniprésentes, que ce soit en fréquence ou en quantités. Des orages ont par ailleurs parfois donné des quantités de précipitations importantes dans le sud-est notamment, mais aussi en Bretagne.

Dans certaines villes, il s’agit du mois de septembre le plus pluvieux jamais enregistré comme à Nancy (Meurthe-et-Moselle) avec 170 mm (normale : 61 mm), Sélestat (Bas-Rhin) avec 111 mm (normale : 50 mm) ou encore Bâle-Mulhouse (Haut-Rhin) avec 146 mm (normale : 64 mm). Une large moitié nord du pays a été très arrosée pour un mois de septembre, à l’exception de l’intérieur de la Normandie, avec à la clé des inondations locales en Lorraine ou encore dans les Côtes-d’Armor.

Plusieurs régions sont en revanche déficitaires comme le Sud-Ouest (- 10 à - 20 %), le Languedoc-Roussillon (- 50 %) ou encore la Corse (- 70 %). La quantité moyenne nationale mensuelle atteint au final 77 mm pour une normale de 65 mm. L’excédent est donc de + 18 %. C’est à Alistro, en Corse, qu’il a le moins plus avec seulement 2,6 mm. Et c’est Ballon de Servance, en Haute-Saône, que le cumul le plus élevé a été enregistré avec 314,4 mm (2,3 fois la normale).

Un soleil très timide

Déjà assez discret lors des deux premières décades malgré quelques belles journées, il s’est davantage raréfié encore lors de la troisième décade de ce mois de septembre 2025. L’ensoleillement en pâtit lourdement avec des chiffres bien bas pour la saison. Seul l’extrême Sud-Est du pays a connu une durée classique. Le reste du pays est en déficit, souvent important. L’ensoleillement moyen national mensuel atteint 170 heures seulement (- 13 % par rapport à la normale qui est de 195 heures). Nous restons loin toutefois du pire mois de septembre dans ce domaine avec 128 heures de soleil seulement en 1994. Septembre 2024 avait également été plus sombre avec 150 heures seulement.

Les extrêmes d'ensoleillement vont de 123 heures seulement à Epinal (Vosges) à 282 heures à l'Ile du Levant (Var). Un premier mois d’automne automnal, bien arrosé, peu ensoleillé et classique côté thermomètre, mais avec une fin de mois très fraîche, la plus fraîche depuis 17 ans.

D'après un communiqué de MeteoNews.

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