129 parlementaires signent une résolution pour défendre l’AB
Alors que l’agriculture biologique fait face à une crise de marché depuis quelques années, la FNAB a travaillé avec des élus de bords différents sur une liste de mesures clés pour soutenir la pérennité des fermes engagées dans ce modèle.
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En dépit de la crise de régime, des points d’accord existent entre élus de familles politiques différentes. Ainsi, 129 parlementaires issus de neuf groupes différents soutiennent une résolution « visant à la sauvegarde du développement de l’agriculture biologique » rédigée en collaboration avec la Fédération nationale d’agriculture biologique, et déposée le 30 septembre à l’Assemblée nationale. Les députés demandent un accompagnement plus appuyé des pouvoirs publics pour relancer la demande, et mettent en avant plusieurs mesures.
Un soutien affirmé à l’offre et à la demande
Pour pérenniser et développer l’offre, la résolution propose ainsi de rééquilibrer le soutien de la transition et le financement du maintien en agriculture biologique, grâce notamment à des montants similaires entre l’aide à la conversion et l’aide au maintien de la Pac, mais également en renforçant le crédit d’impôt bio, et en créant un outil de Paiement pour service environnemental.
Pour soutenir la demande, la résolution rappelle l’importance de la communication grand public et propose un dispositif de communication dédié, organisé par l’Agence Bio et co-piloté avec les interprofessions. Les élus appellent ainsi à réintégrer « dans le budget 2026 les crédits initialement prévus à cet effet pour financer le déploiement de la campagne co‑construite par l’ensemble des filières agricoles françaises et qui défend notre fierté nationale "C’est bio la France".
Pour garantir des prix juste aux producteurs, la résolution demande à faire respecter la loi Egalim dans le secteur public comme privé. La Fnab propose par ailleurs le développement d’un programme spécifique pour accompagner le secteur médico-social, afin de consolider entre autres le débouché de la commande publique.
Régulation du marché
Les élus rappellent, enfin, l’importance de « défendre l’extension des outils de régulation et mécanismes de crise aux filières et organisations de producteurs biologiques », grâce à une révision de l’OCM permettant des mesures de régulation pour les filières biologiques. Le renforcement du fonds Avenir bio, et l’ouverture pérenne d’un accompagnement, dans la Pac, pour les filières bio à l’image des Programmes opérationnels, sont également demandés par la Fnab.
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