Agriculture de conservation des sols Des étapes déterminantes, des écueils insolubles et des promesses alléchantes
L’agriculture de conservation des sols a ses adeptes et suscite toujours la curiosité. Mais qu’en est-il vraiment de ses effets sur la santé des sols ? La plateforme pluriannuelle Openfield de Bioline by InVivo porte l’espoir d’y répondre, tant au niveau macro - organisation, équipement, coût… - que micro par le suivi de la microbiologie du sol.
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L’agriculture de conservation des sols a notamment pour objectif la restauration et le maintien de la fertilité des sols. Pour savoir si un sol est en bonne santé, il faut analyser sa composition physique, chimique, mais aussi son fonctionnement biologique. Outre la matière organique et la teneur en carbone, le progrès technologique permet aujourd’hui d’évaluer l’abondance, la diversité et l’activité de la biodiversité du sol, des micro-organismes aux vers de terre.
Depuis deux ans, les équipes de Bioline by InVivo testent des outils d’analyse de cette biodiversité du sol pour mieux comprendre son fonctionnement. Les analyses n’en sont qu’à leur début. Mais les perspectives sont vastes. Il est désormais possible de quantifier les populations de bactéries et de champignons présentes dans le sol et de les identifier. L’intérêt premier en agriculture est de pouvoir suivre l’évolution de la biodiversité du sol après un changement de pratiques, en particulier le passage à l’ACS, et de manière fine, d’identifier les conséquences de telle ou telle technique sur les populations microbiennes.
Mise en pratique
Mais de nombreuses questions se posent : quel niveau de compréhension des interactions entre les micro-organismes pourra-t-on atteindre ? Pour quel accompagnement ? En quoi connaître le fonctionnement biologique de ses sols est-il nécessaire ou important ? Ou encore, comment intégrer les résultats des analyses obtenus dans un conseil adapté pour l’agriculteur ? Par exemple, un diagnostic de sol mettant en lumière une teneur en carbone limitante pourrait donner lieu à une recommandation d’introduction de couverts.
Sorti du laboratoire, direction les parcelles, la mise en place même de l’ACS relève parfois du parcours du combattant. Choix du couvert, de la méthode de destruction, technique de semis, tout est lié, chaque étape déterminante, tout comme l’équipement. Se lancer en ACS n’est pas une décision anodine. Par ailleurs, la conduite reste inaccessible aux producteurs de pommes de terre et de betteraves dont la culture, par nature, bouleverse la terre. Mais à quel point ? quand elle ne revient, par exemple, que tous les cinq ans dans la rotation. Les résultats des expérimentations menées sur la plateforme Openfield nous le diront.
Retrouvez-nous sur Openfield en live depuis la chaîne YouTube de Terre-net ou sur le site terre-net.fr le 13 juin prochain.
Article réalisé par Terre-net Factory et proposé par Bioline by InVivo.
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