HAUTEUR DE RAMPE Hauteur de rampe, pourquoi est-ce si important ?
La hauteur de la rampe lors de la pulvérisation est un élément clé de la bonne valorisation de tout le travail de précision effectué en amont. Une hauteur adaptée permettra de garantir une bonne précision d’application, sans perte de produit.
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Une bonne maîtrise de la hauteur de la rampe pendant la pulvérisation est un facteur clé de la réussite de l’application. Alors qu’une rampe trop basse pourrait limiter le recroisement des buses, une rampe trop haute favorise largement la dérive.
Positionner la rampe à 50-60 cm de la cible
Pour la plupart des pulvérisateurs présent sur le marché français, la hauteur idéale à préconiser est de positionner la rampe à 50-60 cm de la cible à pulvériser avec des buses à 110°. En dessus de cette hauteur, sans parler de recouvrement entre les buses elle-même, on augmente la distance que devra faire la gouttelette donc tout simplement le potentiel de « prise au vent » de cette dernière. De nombreux tests prouvent donc qu’une rampe positionnée trop haute augmentera le phénomène de dérive.
A l’inverse avoir une rampe trop basse provoquera des problèmes de recouvrement pouvant mener à des manques sur les croisements de rampe et autres phénomènes de sûr et sous dosage.
Une bonne suspension est la base
Lors de l’utilisation du pulvérisateur dans de bonnes conditions et dans un parcellaire régulier, avoir une rampe à la bonne hauteur n’est pas le plus difficile en soi. L’essentiel étant de pouvoir conserver cette hauteur pendant le travail, avec une excellente stabilité de la rampe et quelle que soit la vitesse.
Sans parler des systèmes de hauteur automatique avec sonde, la suspension du pulvérisateur est l’élément capital de base pour garantir un excellent suivi de cette hauteur par rapport à la cible. Une rampe pas stable, c’est une rampe qui sera secouée, qui sera en travers, qui aura des phénomènes de fouettement, tant de phénomènes qui iront à l’encontre d’un maintien de la rampe à 50-60 cm de la cible, donc d’une bonne qualité de pulvérisation.
Des systèmes d’assistance à la rescousse !
Mais mécaniquement, bien que des progrès de stabilité ont été fait, la suspension parfaite n’existe pas. Peu importe la conception de la suspension, il existe toujours des parcelles où conditions qui nécessiteront le pilotage direct de la correction du dévers ou des géométries variables.
C’est dans ce cas, que les systèmes de hauteur automatique (avec l’ajout de sondes) deviennent les bons complices de la suspension pour positionner la rampe comme il se doit. L’autre avantage est un confort, car il n’est pas simple en cabine de savoir précisément la distance entre la buse et la cible. Ainsi, sur simple inscription de la hauteur souhaitée sur le terminal en cabine, le système va positionner la rampe comme il le faut. Il propose également de relever automatiquement la rampe en bout de champ pour que l’opérateur puisse effectuer ses manœuvres sans se poser la question d’une rampe pouvant entrer en contact avec la culture, pouvant provoquer des dégâts.
Une bonne lecture de la végétation est indispensable
Dans ce domaine, différentes technologies existent, le plus souvent basé sur la mise en place de capteurs à ultrasons sur la rampe. Ces sondes mesureront la distance avec le sol à leur position et permettront au terminal de piloter l’hydraulique de la rampe en fonction de cela. Dans la théorie, cela semble très satisfaisant, mais il existe toujours des phénomènes difficiles à comprendre et à interpréter pour une simple sonde et qui peuvent provoquer une mauvaise réaction du système. Cultures irrégulières (Pomme de terre, colza, …), passages d’eau, passages de gibier ou par exemple de cultures versées à certains endroits peuvent tout de suite créer une mauvaise interprétation par le capteur s’il est positionné au mauvais endroit. Le risque est donc d’envoyer une information faussée et donc de manipuler la rampe de la mauvaise manière.
Pour pallier à ce phénomène, certains constructeurs proposent en option d’augmenter le nombre de capteurs sur la rampe pour réduire le risque de faute d’interprétation. D’autre constructeurs, comme KUHN, proposent de série sur leurs systèmes d’assistance à la hauteur des capteurs permettant en permanence de différencier la culture, le sol, mais aussi de comprendre les irrégularités des cultures, du fait de passages de gibiers, trous d’eau, ou plus simplement une culture versée. Cette capacité à « comprendre » la forme du sol, appelé « Hybride Mode » permettra d’éviter des fautes d’interprétations et donc de conserver rampe le proche possible du souhait de l’agriculteur, et cela dans bon nombres de situations rencontrées couramment par un pulvérisateur.
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