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TECHNOLOGIE DE PULVERISATION Outils d’aide à la décision, un plus certains pour optimiser sa précision

Les parcellaires peuvent provoquer de nombreuses irrégularités

Les techniques de pulvérisation actuelles permettent d’appliquer correctement les produits phytosanitaires, que ce soit au niveau de la régulation ou encore de la gestion des recouvrements en bout de champ. En revanche, la difficulté réside dans la détection du besoin, et de sa variabilité.

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Les parcellaires peuvent provoquer de nombreuses irrégularités

Aujourd’hui, la plupart des pulvérisateurs sont équipés d’une régulation qui permet d’appliquer une dose proportionnelle à l’avancement, permettant de prévoir et appliquer précisément un volume par hectares. Aussi, la coupure automatique des tronçons par GPS permet d’ouvrir et fermer plus précisément la pulvérisation. Pour aller plus loin, certains constructeurs comme KUHN proposent une coupure buse par buse, pour limiter au maximum les manques et/ou recouvrements.

Cependant, la dose appliquée est aujourd’hui raisonnée à l’échelle de l’exploitation, ou au mieux de la parcelle. Il est difficile de pouvoir ajuster, et en temps réel, la dose en fonction des besoins de la culture.

Pour détecter la variabilité présente à l’intérieur d’une même parcelle, l’œil humain n’est plus suffisant, mais une panoplie de capteurs existe pour aider l’agriculteur à décider.

ANALYSER LA VARIABILITE DES BESOINS DE LA CULTURE

Plusieurs méthodes existent pour analyser les besoins des cultures, et leur variabilité intraparcellaire. Alors que les analyses de sol permettent de baser l’analyse sur le potentiel, les capteurs embarqués sur satellites permettent de mesurer la densité végétale et donc les besoins à l’instant à un moment donné. Ces capteurs, peuvent par exemple être embarqués sur le tracteur, ou basé sur une analyse photo par satellite. Aussi, la banalisation du drone permet d’embarquer des capteurs à faible distance du sol, et donc d’affiner l’analyse avec une meilleure précision.

Lorsque le capteur est positionné sur le tracteur, le signal de modulation de dose est fourni en direct vers l’outil attelé derrière. Dans les cas d’utilisation de drones ou satellites, la synthèse de cette analyse prend la forme de carte de modulation, intégrant la variabilité intraparcellaire des champs analysés.

DES APPLICATIONS VARIEES

Aujourd’hui, les apports qui sont concernés par la modulation intraparcellaire sont principalement les apports azotés. Cependant, une tendance de fond et un réel intérêt existe, pour aller plus loin dans la démarche : désherbage localisé en fonction du salissement, fongicide en fonction de la pression maladie, amendements…

Certains constructeurs sont même déjà prêts à appliquer ce type de carte, qui valorise pleinement des équipements tels que porte-buse multiple ou encore coupure buse à buse par GPS, à l’exemple de KUHN sur ses terminaux ISOBUS, ou VISIOREB.


Vue carte de désherbage
 

AVOIR LA MACHINE POUR APPLIQUER CETTE PRECISION

Une fois les cartes fournies, il faut pouvoir les intégrer dans le boitier de régulation de la machine, soit par un protocole de communication pour les capteurs embarqués sur tracteurs, soit via un transfert par clé USB pour les cartes de modulations.

A cette étape, il est donc impératif d’avoir un boitier en cabine capable d’assimiler ces informations, et ce de plusieurs manières :

Modulation sur VISIOREB
 

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