Marchés Chicago : les cours se reprennent un peu

« Il ne se passe rien de particulier », a commenté Jason Britt, chez Central State Commodities, mais « la chute d'hier était sans doute exagérée » pour le blé, a-t-il ajouté. Par ailleurs, « c'est le 1er du mois, donc on voit probablement un afflux d'argent en quête d'investissement », a-t-il avancé.

Du côté des données fondamentales, la qualité des épis de blé mesurée par le ministère de l'Agriculture toutes les semaines a été un peu meilleure qu'on s'y attendait, a ajouté M. Britt, ce qui logiquement aurait dû mettre les prix sous pression. Quant aux semis de maïs et de soja, ils ont avancé au rythme attendu. Enfin la qualité du maïs a été jugée généralement bonne, « mais pas tout à fait autant que ces dernières années à cette période », a dit M. Britt.

Les analystes de la maison de courtage Allendale ont noté pour leur part que les services météo nationaux avaient annoncé un mois de juin un peu plus sec et frais que deux semaines plus tôt. Une mise à jour « de nature à faire un peu monter les cours » selon eux. « S'il ne s'agit que d'un manque d'humidité provisoire ce n'est pas grave. Mais si c'est le début de la méga-sécheresse de 2016 déjà annoncée par un météorologue (privé), le marché réagira vite », précisaient-ils. Globalement, les investisseurs commencent à surveiller de très près le temps qu'il fait, car « on approche de la période de pollinisation du maïs » , habituellement durant la deuxième quinzaine de juin.

Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en juillet, le contrat le plus actif, a fini la séance mercredi à 4,1375 dollars contre 4,0475 mardi. Le boisseau de blé pour juillet, lui aussi le plus actif, s'échangeait à 4,7375 dollars, contre 4,6450 dollars auparavant. Le boisseau de soja pour juillet, là encore le plus échangé, coûtait 10,9975 dollars contre 10,7850 dollars précédemment.