Marché des céréales Le blé boosté par l'euro et les conditions climatiques
Le prix du blé était soutenu vendredi à la mi-journée par la faiblesse de l'euro face au dollar et par les inquiétudes persistantes sur les températures en hausse la semaine prochaine.
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Peu avant 12h30 (10H30 GMT), la tonne de blé regagnait 1,75 euro sur l'échéance hrapprochée de septembre, à 172,25 euros, et 1,50 euro sur l'échéance de décembre, à 176,25 euros, dans un volume d'échanges très important de 26.000 lots sur Euronext.
L'euro se reprenait bien un peu face au dollar, vendredi en fin de matinée, mais le taux de change restait tout de même nettement plus avantageux que la semaine dernière pour les marchandises européennes.
Par ailleurs, « les conditions des cultures des blés de printemps dans la zone nord des USA demeurent (...) préoccupantes d'autant que les prévisions météorologiques laissent craindre, malgré des pluies annoncées, un maintien des conditions sèches actuelles », commentait le cabinet Agritel.
En France, alors que le blé en est au stade du remplissage des grains, des observateurs craignent un risque d'échaudage dans les régions les plus fragiles, soit une mauvaise circulation des substances nutritives dans les plantes, qui finissent par donner des grains mal formés et de petite taille.
Le maïs, lui, était également en hausse, regagnant 75 centimes d'euro sur l'échéance rapprochée d'août, à 173 euros, et 1,75 euro en novembre, à 171,75 euros, dans un volume d'échanges de 170 lots.
Sur le marché physique, lors de la semaine écoulée, la plupart des marchandises se sont appréciées du fait des facteurs cités précédemment.
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