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Rendez-vous à l'Elysée La Confédération paysanne attend un signal fort du gouvernement

La Confédération paysanne, reçue en fin d'après-midi par le président, a demandé « un signal fort » au gouvernement « pour mettre fin à la mise en concurrence des agriculteurs entre eux ».

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 « Nous demandons au gouvernement d'annoncer l'arrêt des négociations des traités de libre-échange », notamment celui du Mercosur avec l'Amérique latine, a déclaré sa porte-parole Laurence Marandola.

Sur la question du revenu, centrale pour le syndicat né des luttes paysannes altermondialistes, Laurence Marandola a plaidé pour l'établissement par la loi de « l'interdiction des transactions sous le prix de revient, c'est-à-dire les coûts de production, la rémunération et la protection sociale ».

« On est au bout d'un système. Ce n'est pas une crise agricole comme les autres », avait-elle dit à l'AFP dans la journée.

Face au changement climatique, à la pollution des sols et à l'épuisement des hommes, la Confédération paysanne attend du gouvernement un « accompagnement fort pour la transition agro-écologique » et la réaffirmation « indispensable » d'une trajectoire ambitieuse de réduction des pesticides.

Elle non plus n'entend pas baisser la garde avant le Salon de l'agriculture et prévoit de nombreuses actions, pacifiques, partout en France. Dans le Var, elle a organisé mercredi devant un magasin Carrefour de Draguignan un « marché sauvage », proposant des « produits paysans » pour sensibiliser les consommateurs.

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