Info firme Manitou : le début d'un nouveau cycle
« Manitou va mieux », « Manitou reprend des couleurs », tels sont les mots du Directeur général, Jean-Christophe Giroux pour qualifier l’état de santé du groupe après près de deux ans de silence. Partenariats, nouvelles normes anti-pollution, proposition de « solutions de manutention », la marque française s’adapte aux différents besoins de ses clients et se prépare aux défis des prochaines années.
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« Revenir à un résultat net positif »
En effet, après le cycle haussier de 2003-2008 et la chute de 2008-2009, 2010 s’annonce comme le redémarrage de la demande. Si l’industrie de la manutention est cyclique, Jean-Christophe Giroux rappelle que des fluctuations de 20 à 25 % peuvent varier d’un trimestre à l’autre. L’objectif pour l’exercice 2011 est de revenir à « un résultat net positif ». Pour cela, le groupe veut s’appuyer sur les 3 moteurs de croissance de l’activité : le renouvellement des parcs (en moyenne, un télescopique agricole est renouvelé tous les 5 ans), l’extension des parcs agricoles et l’expansion des usages et des marchés. « Aujourd’hui, on fait plus de choses avec un télescopique » explique le directeur général.
Un secteur stratégique pour la marque
Avec 31 % du chiffre d’affaires de 2010, le marché agricole reste un secteur stratégique pour la marque. Globalement, la demande s’accentue pour des machines plus compacte et plus polyvalente, même si le marché des grosses machines reste présent. Cependant, du fait des tendances comme le coût des intrants et une production de blé erratique à cause du climat et « des effets pervers de la spéculation », Jean Christophe Giroux a précisé que le marché agricole était un « environnement très volatil dans lequel le groupe essaye de s’adapter ». Sur ce marché diversifié, exigeant et évoluant très vite, Manitou vend de plus en plus de « solutions de manutention », c'est-à-dire une solution clé en main comprenant une machine et un outil adapté accompagnés d’un Sav performant et éventuellement d’une solution de financement. « L’importance de la manutention augmente au sein des exploitations, il est important d’avoir un Sav bien développé », constate Jean-Christophe Giroux. « Notre réseau est notre atout le plus précieux ».
Concernant l’offre des accessoires, Manitou va sceller des partenariats avec des spécialistes pour l’approvisionnement en accessoires complexes de types balayeuse ou godet désileur, tandis que les accessoires « simples », comme les godets à grappin, continueront à être produit en interne. Manitou a notamment évoqué la marque Emily pour la production des godets désileurs.
« Une solution pour tous les utilisateurs »
qui recherchent des télescopiques de plus en plus compactes
et polyvalentes. (© DR)
Concernant l’application des normes Stage 3B, le constructeur n’a pas encore choisi entre Egr et Scr. L’augmentation de la taille des moteurs est une réelle difficulté car la place disponible pour installer le moteur est plus réduite que sur un tracteur. Selon Jean-Christophe Giroux, « le choix du motoriste fournisseur pourrait être remis en cause pour le respect des normes ».
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