Coopération Le Modef veut revenir à des coopératives à taille humaine
Pour le syndicat, les coopératives ont dérivé de leur but d'origine en adoptant un "mode de gestion proche du secteur privé", qui pénalise les exploitants, les salariés et met en danger les structures.
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Dénonçant la multiplication des opérations de concentrations, d'acquisitions d'entreprises privées, de fusions, d'absorptions, le Modef estime que les coopératives sont aujourd'hui devenues « des monstres financiers qui ont oublié d'où elles venaient et qui elles défendaient ».
Le syndicat souhaite que le modèle de petites coopératives, « gérées par les paysans eux-mêmes, où l'intérêt des coopérateurs passe avant celui de la structure » redevienne la norme. Plusieurs mesures permettraient de tendre vers cet objectif : que les agriculteurs puissent reprendre le pouvoir politique et de décision, que la règle « Un homme = Une voix » soit rétablie, que les valeurs, principes et fonctionnements coopératifs soient enseignés dans les lycées agricoles, que les conseils d'administration des coopératives soient ouverts aux salariés des coopératives et enfin que les coopératives obligent l'étiquetage des produits agroalimentaires avec la mention de l'origine de production et de transformation.
« La coopération doit affirmer un des objectifs essentiels de maintenir l'activité de production sur l'ensemble du territoire », conclut le Modef.
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