Séparation vente et conseil phyto Les coopératives dénoncent une « transition à marche forcée »
Coop de France critique les conditions de séparation des activités de vente et de conseil en matière de produits phytosanitaires précisées par l’ordonnance présentée mercredi dernier. Des conditions jugées « inadaptées aux réalités du terrain » et imposées dans des « délais trop courts ».
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La dernière version de l’ordonnance relative à la séparation des activités de conseil et de vente des produits phytopharmaceutiques a été présentée en conseil des ministres mercredi 24 avril 2019. Coop de France regrette que le Gouvernement n’ait pas fait évoluer le projet de texte, « malgré le temps passé à expliquer le rôle central des coopératives dans les filières, à l’interface entre l’agriculteur et les clients, à démontrer la qualité des services agronomiques des coopératives et leur engagement dans la réduction des produits phytos. » Selon le syndicat, les conditions de séparation restent « inadaptées aux réalités du terrain » et sont imposées dans « des délais trop courts ».
Pour Coop de France, la mise en œuvre de la séparation des activités de conseil et de vente de produits phytos « va profondément impacter le secteur coopératif et les agriculteurs ».
« Pour autant, les coopératives ne renonceront pas au rôle qu’elles occupent dans les territoires et à leur réseau de proximité. Elles ne renonceront pas non plus à assurer le lien entre l’agriculteur et le consommateur au sein des filières. » Coop de France entend « veiller tout particulièrement au maintien des activités et des emplois générés par les coopératives sur tout le territoire et au respect du temps nécessaire pour réussir cette transition. »
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