Blé tendre Le point sur le risque fusariose
Les blés sont au stade floraison dans le Nord de la France. A ce stade, le risque floraison sera essentiellement agronomique et climatique. L’hygrométrie reste la cause principale pour que la contamination ait lieu. Quand celle-ci reste au dessus de 80 % pendant 15 à 16 heures par jour, on peut considérer que le risque est élevé.
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Les cartes ci-dessous représentent le risque journalier entre le 21 mai et le 1er juin. Trois couleurs sont affichées :
- Jaune : risque nul
- Vert : risque probable
- Bleu : risque fort
Commentaire :
Entre le 21 mai et le 24 mai, seule une petite partie de la région Centre à l’Atlantique été concernée. Le reste de l’hexagone n’ayant pas d’hygrométrie suffisante pour les contaminations. Le 25 mai, le retour des pluies des Charentes au Nord a fait remonter les hygrométries et certainement permis des contaminations dans les parcelles qui étaient au stade floraison. Le Nord-est de la France a été concerné par cette météo le 26 mai. Le 28 mai, pratiquement la totalité du nord de la France a retrouvé des conditions optimales aux contaminations.
Contrairement à l’année dernière, cette année, peu de jours contaminants consécutifs ont été enregistrés, ceci pourrait faire la différence sur l’ampleur du développement de la maladie.
Après le 29 mai, la météo orientée au sec pourrait empêcher toutes les contaminations possibles.
Sur la période du 21 mai au 1er juin, on peut retrouver sur la carte ci-dessous le nombre de jours favorables aux contaminations. Seule une zone en Normandie et en région Centre ont enregistré plus de 2 jours contaminants. Une partie à l’extrême Est et proche du Massif Central n’aurait pas été en conditions favorables aux contaminations.
Nombre de jours à risque du 21 mai au 1er juin
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