Panzani La qualité des blés de l'industrie semoulière
Comment définir les besoins de Panzani en termes de qualité de blé dur et les traduire techniquement pour que le tout réponde aux attentes du consommateur ? Réponse de Jean-François Mas, responsable des achats de Panzani.
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Des qualités
« La politique qualité de Panzani repose sur un cahier des charges spécifique, un référencement des fournisseurs, un audit régulier des installations de stockage et des système d’assurance qualité, sans oublier le plan de surveillance tout au long de la campagne céréalière » détaille Jean-François Mas.
Jean-François Mas, responsable des achats chez Panzani. (© CZ) |
La sur-cuisson à l’étude
Or, la qualité culinaire vient de la qualité des protéines et de leur quantité. Concernant l’aspect, il s’agit essentiellement de la couleur et de la moucheture. Enfin, la qualité semoulière porte essentiellement sur le Pmg et le mitadinage. « Plus le poids moyen des grains est élevé, meilleur sera le rendement. Le mitadinage aura tendance à déprécier la qualité et l’on orientera ainsi le marché vers la farine, au lieu de la semoule », poursuit l’industriel. Protéines, rendements, mitadinage, couleur, tout cela est sous influence variétale, des conditions culturales et climatiques de l’année.Des dégustations pour se rapprocher du consommateur
Pour coller au mieux aux attentes des consommateurs, l’entreprise a d’ailleurs mis en place des dégustations, décrites par une norme internationale (ISO 7304) au cours de laquelle sont appréciés des critères tels que l’état cru, la cuisson (temps normal de cuisson) et la sur-cuisson (2 fois le temps normal de cuisson).
Panzani regarde également l’aptitude du blé dur à donner une bonne pâte alimentaire au travers d’analyses d’aspect (sensibilité à la moucheture, potentiel de couleur) et la qualité culinaire (qualité et quantité des protéines).
Trois chantiers à investir
Comme l’explique Xavier Riescher, directeur marketing de Panzani, « la pâte est certainement le meilleur produit alimentaire du monde : sain, pas cher, facile à préparer, ayant du goût, doté d’une longue conservation, avec pourtant une croissance mondiale de la consommation faible ». Et le professionnel d’appeler à une prise de responsabilité en :
- adaptant les filières a davantage de diversité pour répondre aux attentes diversifiées des marchés mondiaux
- innovant pour « dépasser l’univers historique de la pâte et en développant les modes de préparation »
- ré-enchantant la consommation dans les pays matures en montrant que la pâte est un produit de consommation positive
- réaffirmant la qualité totale, sanitaire et environnementale du produit. « Pour cela, nous devrons également être capable de trouver des solutions à trois chantiers importants : les mycotoxines, les pesticides et le respect environnemental » concluait le directeur marketing.
Le saviez-vous ?Panzani a été racheté en 2005 par le géant de l’agroalimentaire italien Ebro Puleva*. En France, Panzani est le leader français de la pâte avec 37% de parts de marché en volume, devant les marques de distributeurs (24,8%) et Barilla (18%). Panzani est également leader sur le marché des sauces, avec 40% des parts de marché, devant les Mdd (31,7%) et Buitoni (17%). Panzani est également le leader sur le marché de la semoule et n°1 sur le couscous. L’entreprise est le 1er exportateur mondial de semoule de blé dur avec des marques comme Regia & Ferrero. Enfin, sur le marché de la pâte fraîche, le leadership de Panzani est confirmé, sous la marque Lustucru avec 33,6% du marché français en pâtes fraîches et 52% du marché français en sauce. La production annuelle de pâtes fraîches est de 25.000 tonnes et de 400t de sauces. |
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