Login

Protection du blé tendre Les cultures à hauts rendements drainent plus de traitements

En 2006, le blé tendre à reçu en moyenne trois produits fongicides, deux herbicides, un raccourcisseur de paille et plus rarement quelques traitements insecticides, auxquels s’ajoute le traitement de semences systématique. On remarque tout de même une réduction des doses et davantage de mélange qu’en 2001.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.


La façon d'apporter les intrants sur le blé change ces
dernières années. (© Terre-net Média)
Selon Agreste, les pratiques phytosanitaires ont peu évolué depuis 2001, en moyenne, le nombre de traitements passe de 6,8 à 6,3. Les mélanges, en forte croissance depuis 1994 s’accentuent encore, notamment pour les fongicides qui sont les produits les plus utilisés.

L’essor des mélanges
et le maintien des doses

Il existe de fortes disparités régionales entre le Nord et le Sud, l’indicateur de fréquence de traitement (Ift) est d’environ 1,8 dose homologuée dans le Nord et la Picardie, baisse à 1,5 dans l’Ouest et le Centre pour baisser encore au Sud de la Loire. La carte des Ift élevés colle avec celle des meilleurs rendements.

Les mélanges sont prédominants à la floraison, 56% de la sole du Nord a reçu plus de deux produits, contre 40% entre levée et tallage et 46% au stade épi de un cm. Entre 2001et 2006, bien que le nombre de produits utilisés reste le même, les doses moyennes appliquées sont toujours en baisse, les céréaliers traitent moins souvent. D’une moyenne de 2,4 passages pour les fongicides en 2001, ils se limitent à 2,1 en 2006. Ils utilisaient, à chaque application 1,1 produit en 2001 pour 1,4 en 2006.

L’utilisation des régulateurs de croissance est généralisée sur les terres les plus productives. Pour une moyenne nationale de 60% des blés raccourcis en 2006, la proportion dépasse les 90% en Ile-de-France et en Picardie.

Des désherbants sont utilisés sur la quasi-totalité de la sole de blé tendre conventionnel, plus de 90% des surfaces sont traitées avec des anti-graminées et plus de 70% avec des anti-dicotylédones. Les insecticides sont désormais peu utilisés, seulement le quart des superficies reçoit un traitement, dans le Nord, plus intensif, la proportion peut monter à 40%.

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement