Jouffray-Drillaud L’Eco-performance comme ligne directrice
Jouffray-Drillaud choisit de revoir sa stratégie d’entreprise pour élaborer une offre claire et lisible pour ses clients. La différenciation se fera par l’innovation et le service, sur trois segments de marché : les cultures fourragères, spéciales et les grandes cultures. Un seul mot d’ordre, l’Eco performance, pour concilier rentabilité et environnement.
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90 % du CA en 2015
Guillaume Mothe : « D’ici 2015, nous avons pour objectif d’être reconnus comme leader des solutions éco performantes sur les marchés des fourrages, des grandes cultures et des cultures spécialisées en France et en Europe. »
Pour le segment fourrages, l’objectif est de permettre une meilleure valorisation de la semence jusqu’à leur conservation en silo, en passant par la protection de la graine et le désherbage des prairies. En grandes cultures, JD mise sur les systèmes de production intégrée. Sur cultures spécialisées, il s’agira d’accéder à une meilleure valorisation du produit fini. « En 2011, la part de chiffre d’affaires généré par ces solutions atteignait déjà 64 %. Elle devrait se situer à 90 % en 2015. » Pour se faire, JD accroît ses efforts de recherche et développement, collabore avec des instituts de recherche, crée des partenariats publics et privés et mise sur une part de croissance externe.
Les plantes compagnes, nouveau concept lancé par JD
JD investit 6 % de son chiffre d’affaires en recherche et développement. Côté génétique, les axes travaillés concernent pour moitié les graminées et légumineuses fourragères, puis les plantes de couverture du sol et de biomasse, ainsi que les solutions appliquées aux semences. Ainsi, 66 variétés sont actuellement en cours d’inscription, trois quart de fourragères et un quart de couverts végétaux, alors que 74 constituent la gamme actuelle.
Sur ce créneau, JD lance le concept des plantes compagnes, attendues l’année prochaine pour le colza et dans deux ans en céréales. « Il s’agit pour le colza de vesces, communes et velues, à cycle très précoce, très sensibles au froid. La plante compagne limite les herbicides de post semis prélevée. Gélive, elle libère des unités fertilisantes à sa décomposition. Implantée en sursemis, elle participe ainsi à la protection de la culture et améliore le rendement. »
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Les équipes de JD sont par ailleurs convaincues que les stimulateurs des défenses naturelles (Sdn) auront leur place dans les pratiques. « Nous avons trois projets d’enregistrement de Sdn à l’annexe I. Le premier dossier est attendu pour 2015. L’enjeu tient à la formulation et nous promettons grâce à cela de grandes innovations sur ce segment. »
Enfin, pour aller au bout de la démarche, la commercialisation de l’intégralité des produits de commodités - génériques, glyphosates, herbicides, fongicides grandes cultures et régulateurs de croissance - a été confiée à Phytunion, filiale créée début 2011.
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