Monsanto Le semencier déplore les dommages causés par les manifestants alors même qu’il ne prévoit aucune vente de Mon810 à court ou moyen terme en France
Dans un communiqué, Monsanto déplore la pénétration par effraction et les dommages occasionnés le 23 janvier 2012 par des manifestants sur son site proche de Carcassonne. Surtout que, selon ses dirigeants, Monsanto n’a pas de projet de vente d’Ogm en France à court ou moyen terme.
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Dans le même communiqué, Catherine Lamboley, présidente et directrice de l’activité semences, défend le fait que « chacun ait le droit d’exprimer son point de vue ». Elle regrette cependant que les manifestants ne fassent pas plus cas des collaborateurs « dont le travail a été vandalisé et qui ont le droit de travailler sereinement dans les centres de recherche et de production ».
Pas de commercialisation prévue
Et ce, alors que, même si des semences Ogm et conventionnelles peuvent être stockées et conditionnées sur certains sites français à destination de marchés d’exportation, Monsanto n’a ni vendu ni expérimenté de semences de maïs Mon810 en France depuis 2008. Le semencier considère, en effet, que les conditions favorables à la commercialisation de Mon810 en France en 2012 et au-delà ne sont pas réunies. « Cette position a été exprimée à plusieurs reprises et confirmée auprès des autorités françaises. Tant que la France n’aura pas de contexte politique favorable et d’approche réglementaire basée sur la science, Monsanto ne continuera à proposer que des semences de qualité, non-Ogm, comme elle le fait depuis des années. »
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