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Echo des plaines Il est temps d’évaluer la présence de larves d’altises dans les colzas

par Bénédicte Clément l'année dernière 3 min de lecture
Comme le conseille Terres Inovia, la méthode Berlèse permet d'extraire passivement les larves d'altises et évite d'avoir à disséquer les pétioles des colzas.

L’automne se poursuit, et avec lui, la présence de larves de grosses altises dans les pétioles de colza s’intensifie. C’est le moment de vérifier leur présence dans les pieds de colza. L’idéal est de réaliser des tests Berlèse. Il est aussi possible d’évaluer leur pression par dissection. Dans les blés, alors que le risque limaces persiste avec les pluies abondantes qui se sont abattues sur bien des régions, le risque cicadelles a quasiment disparu. Il faut encore surveiller les pucerons surtout dans les parcelles où ils sont arrivés avant les épisodes de pluie.

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Chaque semaine, retrouvez, avec l'écho des plaines, l'essentiel des observations des bulletins de santé du végétal locaux, pour les parcelles de colza et de blé. Tous les détails sur la carte interactive ci-dessous, cliquez sur la région que vous souhaitez et le volet d'informations s'affiche sur la gauche de l'écran :

*Observations pour le Poitou-Charentes :

Colza – stade : en majorité, 10 feuilles et plus

Larves de grosses altises - Observations : présence de larves en parcelles. Conduite à tenir : observer les pétioles, et réaliser des tests Berlèse. Seuil de nuisibilité : 8 pieds sur 10 portant des morsures. Pour les larves, 7 pieds sur 10 avec au moins une galerie. Période à risque : jusqu’à 3 feuilles. Pour les larves, de rosette à décollement du bourgeon terminal.

Charançons du bourgeon terminal – Observations : pas de captures cette semaine. Conduite à tenir : positionner les cuvettes au-dessus de la végétation pour capter le début du vol. Surveiller attentivement les parcelles. Période à risque : jusqu’au décollement du bourgeon terminal. Il n’existe aucun seuil pour ce ravageur. La seule présence détectée par les captures dans les pièges sur végétation, constitue un risque pour la culture. 10 à 15 jours après les premières captures, les femelles sont aptes à pondre. Les larves peuvent migrer des pétioles vers les cœurs et occasionner des dégâts importants par destruction du bourgeon terminal. Le risque de destruction du bourgeon terminal est d’autant plus élevé que le développement végétatif automnal est faible.

Blé – stade : levée à 3 feuilles

Limaces – Observations : présence en augmentation. Conduite à tenir : mettre en place les pièges pour évaluer la pression et surveiller les attaques dès le semis.

Cicadelles – Observations : Aucune cicadelle piégée cette semaine. Conduite à tenir : continuer à surveiller les plaques engluées avant la levée pour détecter très tôt l’arrivée des cicadelles. Seuil de risque : Cicadelles Psammotettix alienus, comme il est impossible de les identifier sur plante, le seuil indicatif de risque repose sur l’observation sur plaque jaune (format A4) et se situe à 30 captures par semaine. Période à risque : jusqu’au stade début tallage.

Pucerons – Conduite à tenir : le suivi sur plaque engluée avant la levée permet de détecter très tôt l’arrivée des pucerons. Après la levée, surveiller sur feuilles. Seuil de risque : 10 % de pieds porteurs ou présence pendant plus de 10 jours quel que soit le niveau d’infestation. Période à risque : jusqu’au stade début tallage.

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