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Fertilisation Un livre blanc consacré à la fertilisation azotée

De gauche à droite : Antoine Pissier, président de la FNA, Alexis Portheault, président de l'Afcome, Antoine Hacard, président de LCA - Métiers du grain et Cédric Benoist, secrétaire général de l'AGPB.

Cinq structures ont mis en commun leur maîtrise de la fertilisation azotée, pour proposer un livre blanc dédié et donner un éclairage à jour de la question.

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L’Afcome (Association française de commercialisation et de mélange d’engrais), l’AGPB (Association générale des producteurs de blé), Fertiline (InVivo), la FNA (Fédération du négoce agricole) et La Coopération agricole Métiers du grain ont travaillé ensemble pour la construction d’un livre blanc sur la fertilisation azotée.

Leur ambition : « démystifier ce domaine souvent méconnu et donner un éclairage factuel pour favoriser un dialogue ouvert et constructif avec le grand public et les décideurs ».

« La souveraineté alimentaire passe par la souveraineté des engrais », souligne Antoine Hacard, président de la section Métiers du grain de La Coopération agricole.

Les auteurs du livre blanc considèrent que « l’utilisation des engrais minéraux et des engrais organiques contenant de l’azote doit être considérée dans une perspective d’amélioration continue. Il faut pouvoir continuer à produire et à préserver les capacités de production de l’agriculture, y compris dans sa capacité exportatrice, tout en réduisant toujours plus les impacts sur l’environnement et le climat ».

« Satisfaire sur la durée les besoins de l'agriculture et des consommateurs »

« On n'occulte pas les attentes en termes de décarbonation », indique Cédric Benoist, secrétaire général de l'AGPB. « Les agriculteurs ont déjà mis en œuvre des stratégies pour réduire leur consommation d'engrais et améliorer l'efficacité de chaque unité d'azote apportée ». Le mot d'ordre : « apporter la bonne dose au bon endroit et au bon moment », rappelle Antoine Pissier, président du FNA.

« La plupart des émissions de gaz à effet de serre restent liées à la fabrication des engrais et sur ce pan aussi, des travaux sont en cours pour réduire les impacts (ammoniac vert, bleu, jaune...) », ajoute Alexis Portheault, président de l'Afcome. Cette dynamique d'amélioration continue doit « permettre de satisfaire sur la durée les besoins de l'agriculture et des consommateurs tout en préservant les ressources planétaires ».

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