TTIP La Coordination rurale veut exclure l'agriculture des négociations
Alors que la viande bovine a été exclue des négociations sur l'accord de libre-échange entre le Mercosur et l'Union Européenne, la Coordination rurale souhaite que dans le cadre de celles du TTIP, l'agriculture et l'alimentation le soient également.
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Le président de la Commission européenne, Jean Claude Juncker, a pris la décision d’exclure la viande bovine des négociations de l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Mercosur. La Coordination rurale se félicite de cette décision et « espère que d’autres décisions de bon sens suivront rapidement dans les négociations pour l'éventuel traité transatlantique (TTIP) afin de dessiner les lignes rouges à ne pas dépasser. »
Le syndicat dénonce en effet « l'opacité des négociations » alors que les enjeux de ce futur TTIP sont colossaux. Selon lui, « l'intérêt général des peuples est méprisé, au profit de l'intérêt économique de quelques-uns. »
La Coordination Rurale « estime que tout accord de libre-échange sur les productions agricoles est un danger pour notre agriculture déjà fragilisée par la crise qu’elle traverse. L'UE est la plus importante zone économique du monde et doit à ce titre savoir s'imposer en réclamant une réelle exception agriculturelle pour tous les pays. La sortie de l'agriculture et de l'alimentation des négociations commerciales internationales est en effet la seule voie possible pour un développement durable et harmonieux de l'ensemble des agricultures du monde. »
« Revenir aux fondamentaux économiques en produisant pour et selon nos besoins, dans un marché européen solvable et régulé qui ne s'apparente pas à une arène de gladiateurs, telle est la vision de la CR. »
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