Commercialisation 2015-2016 Le Maroc, destination en vogue des orges françaises
Selon FranceAgriMer, le Maroc, en proie à une importante sécheresse, se tourne vers la France pour acheter massivement de l’orge.
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Depuis de nombreuses semaines, il fait chaud, très chaud au Maroc. « Les besoins du Maroc, dont la récolte risque d’être laminée par la sécheresse, concentrent l’attention des opérateurs », commentait FranceAgriMer à l’issue de son dernier conseil spécialisé pour les céréales. La sécheresse prive les troupeaux de pâtures, obligeant les agriculteurs à acheter davantage d’aliment.
Pour l’alimentation animale notamment, 160 000 t d’orges fourragères ont quitté l’Hexagone pour le royaume en mars 2016. Au 12 avril s’ajoutaient près de 94 000 t supplémentaires.
Avec ce débouché marocain en forte hausse, les exportations d’orges françaises se portent bien. Le débouché des pays tiers dans son ensemble explose de 73 % par rapport à la précédente campagne. La forte demande chinoise n’y est également pas pour rien.
Des bonnes perspectives pour l’orge, mais aussi pour le blé
Le débouché marocain présente en fait deux enjeux. Outre un enjeu en termes de volumes d’orges, la France pourrait bénéficier d’un enjeu en termes de calendrier. Habituellement, la période d’importations à droits de douane réduits s’achève début mai, pour reprendre en août. Au regard de la situation, les autorités marocaines pourraient prolonger la fenêtre jusqu’à fin mai, mais aussi anticiper la suivante.
Un allongement de la période d’importations à droits réduits profiterait non seulement aux orges françaises, mais aussi au blé tendre. Optimiste quant aux perspectives vers le Maroc, FranceAgriMer a ainsi révisé sa prévision en matière d’exportations vers pays tiers, la passant à 11,5 Mt contre 11 Mt en mars dernier.
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