Fertilisation du blé Maîtriser les apports d’azote, des méthodes à ne pas oublier
Méthode du bilan azoté et reliquats azotés sont deux méthodes à ne pas négliger pour préparer sa fertilisation.
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Le nouveau programme d’actions régionales directive nitrate entré en vigueur en juin 2014 prévoit le calcul de la dose prévisionnelle d’azote à apporter selon la méthode du bilan et l’analyse des reliquats azotés en sortie d’hiver. Arvalis-Institut du végétal rappelle que « si la réalisation d’un plan prévisionnel de fumure azotée est obligatoire, la dose calculée à l’ouverture du bilan pourra être ajustée avec l’utilisation d’un outil de pilotage tel que Farmstar ».
Afin de calculer la dose d’azote prévisionnelle, un objectif de rendement doit tout d’abord être fixé. « Celui-ci est obtenu à partir de la moyenne des rendements réalisés sur l’exploitation ou à défaut à partir des rendements moyens départementaux aux cours des cinq dernières campagnes en excluant les valeurs minimum et maximum. » Il est nécessaire également de connaître les coefficients « b » des variétés. Comprises en 2,8 et 3,2 unités d’azote par quintal, ces valeurs correspondent aux besoins spécifiques en azote des variétés de blé. Elles sont disponibles sur le site d’Arvalis et remises à jour chaque année. Ainsi, cette année, aucune variété déjà référencée n’a changé de classe et 31 variétés font leur entrée dans le classement 2015.
Les reliquats en sortie d’hiver sont très variables d’une année sur l’autre du fait du précédent cultural, de la présence d’un couvert pendant l’interculture ou de l’intensité du lessivage hivernal. « Les précipitations étant moins abondantes que l’année dernière durant la période automne/début, l'institut prévoit un drainage hivernal plus faible comparé à l’hiver 2013-2014. »
« Pour la réalisation des reliquats, les échantillons doivent être prélevés courant janvier en priorité sur les parcelles avec des apports organiques, des précédents riches ou des retournements de prairies récents. Enfin, pour les premiers apports azotés, il est conseillé d’attendre la reprise de croissance car les besoins du blé en sortie d’hiver sont faibles et n’augmentent qu’à partir de la montaison jusqu’au stade gonflement. »
La teneur minimale en protéines a été fixée à 11,5 % pour la récolte de blé tendre 2015 par le plan protéines. Arvalis rappelle que le calcul de la dose totale prévisionnelle, la variété, le fractionnement, la prise en compte des dates d’apports par rapport aux besoins de la plante ne doivent pas être négligés pour concilier rendement et protéines.
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