Lecornu « à l'écoute », déclare la FNSEA après un rendez-vous
Les dirigeants de la FNSEA et des Jeunes agriculteurs (JA) se sont entretenus jeudi à Matignon pendant plus d'une heure avec Sébastien Lecornu, une « prise de contact » au cours de laquelle le Premier ministre s'est montré « à l'écoute » du monde agricole, selon le président de la FNSEA.
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« Nous avons eu un entretien d'une heure et quart avec le Premier ministre Sébastien Lecornu, qui était, comme le veut la tradition républicaine, une prise de contact (...) à la suite de notre mobilisation la semaine dernière », a déclaré à l'AFP Arnaud Rousseau, président de la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA).
L'alliance FNSEA-JA, première force syndicale du pays, a mené jeudi et vendredi dernier une centaine d'actions symboliques à travers la France pour protester contre les importations de produits alimentaires ne répondant pas aux mêmes normes qu'en Europe, visant en particulier le projet d'accord de libre-échange entre l'Union européenne et des pays latino-américains du Mercosur.
Nous venons de rencontrer le Premier ministre avec les @JeunesAgri.
— La FNSEA (@FNSEA) October 2, 2025
Nous avons porté vos revendications : l’agriculture a besoin de visibilité et de stabilité, pour que la France pèse en Europe et à l’international.
Vous pouvez compter sur nous pour continuer à défendre vos… pic.twitter.com/FuUGDw0O4m
« Nous avons rappelé au Premier ministre quelles étaient nos attentes sur le plan international et le sentiment qui était le nôtre d'une faiblesse de la France à Bruxelles », a détaillé Arnaud Rousseau.
Les syndicats ont aussi souligné leurs priorités sur des « sujets nationaux », « à la fois sur le revenu agricole, la diversité du métier, la simplification » des démarches administratives pesant sur le quotidien des agriculteurs.
« On a vu un Premier ministre assez volontaire », avec « un fort niveau d'écoute », une envie de « déconcentrer et rapprocher les décisions du terrain », mais dont la « possibilité de déployer » sa méthode et sa politique reste « soumise à la validation d'un budget », a résumé Arnaud Rousseau.
Concernant le budget, la FNSEA a rappelé qu'elle ne voulait « pas de charges supplémentaires sur les entreprises », « pas de fiscalité sur les indemnités quand elles sont réinvesties, suite à des abattages de troupeaux, par exemple ». Elle a plaidé aussi pour « le maintien des avantages fiscaux pour les biocarburants », et la mise en place effective de la réforme des retraites agricoles au 1er janvier.
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