Fongicides céréales BASF dresse le bilan de la campagne 2017/2018
BASF établit le bilan de la campagne fongicides céréales 2017/2018, marquée par une pression maladies assez tardive mais tout de même importante. La firme donne également ses orientations pour la campagne 2018/2019.
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Cette campagne 2017/2018 a été marquée par une « pression maladie tardive mais significative », d'après BASF. Elle a parfois été stoppée par les températures élevées et le manque d’eau en juin. Selon les essais réalisés par la firme, la « nuisibilité ajustée » en blé tendre est de 17,4 q/ha en 2018. Pour rappel le chiffre 2017 était de 10,6 q/ha. Le retour sur investissement de la protection fongicide pour les blés en 2018 est estimé à 4,4 : c'est-à-dire « 1 euro investi en fongicide en 2018 a permis de générer 4,4 euros de chiffre d’affaires additionnel (il s’agit du gain généré par la protection fongicide divisé par le coût fongicide en euro) », présente BASF dans son communiqué. Ce chiffre repère en 2017 était de 2,3.
Xemium est la première SDHI du marché avec 2,6 millions d'hectares protégés. Concernant les strobilurines, F 500 (pyraclostrobine) continue à gagner des parts de marché, elle est la première du marché avec 1,7 million d'hectares traités. Utilisée sur blé et orge, cette molécule entre dans la composition de plusieurs offres, notamment avec Xemium (dans Ceriax et Voxan et dans Priaxor EC + RelmerPro).
Du côté des triazoles, c'est le metconazole (Caramba Star, Cinch Pro, Sunorg Pro, Juventus) qui progresse « grâce à sa performance sur septorioses et rouilles ». « La part de marché déployée de la matière active sur le segment des triazoles est passé de 10 % à 14 % en deux campagnes », complète BASF.
Recommandations pour la campagne 2018/2019
Concernant le premier traitement contre septorioses et rouilles, BASF préconise l'association metconazole + soufre (Juventus + Jubilé), « qui confirme cette année encore les bons résultats techniques observés l’an passé ». Comprenant un produit de biocontrôle, la solution « répond à plusieurs objectifs : efficacité, intégration dans des programmes raisonnés avec une réelle compétitivité économique », poursuit BASF.
En orge, face à l'évolution du contexte technique de l'helminthosporiose, BASF met en avant F 500 associé à Xemium et un triazole (contenu dans Ceriax, Voxan, Librax + Comet 200, Priaxor EC + Relmer Pro). Il apporterait une efficacité de + 30 % sur l'helminthosporiose par rapport à un traitement sans strobilurine et + 6q/ha de rendement avec F500 au 2e traitement.
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