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Échanges avec l'Ukraine Imports ukrainiens : « la France trahit ses engagements et ses filières »

Alors que la France a voté pour la poursuite de la libéralisation des échanges agricoles avec Kiev avec des mesures de protection, les filières céréalières, betteravières et avicoles dénoncent une « volte-face » et demandent « des mécanismes de sauvegarde efficaces » face aux distorsions de marchés liés aux imports ukrainiens en Europe.

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« À Bruxelles, la France trahit ses engagement… et ses filières agricoles », dénoncent dans un communiqué commun les associations spécialisées AGPB, AGPM, CFA et CGB après que la France a voté en faveur d’une proposition de la Commission européenne visant à prolonger la libéralisation du commerce avec l’Ukraine avec des mesures de protection.

Elles jugent ces mesures « inefficaces au vu des volumes concédés, des considérations techniques proposées et des délais appliqués », alors que l'exécutif s’était engagé à mieux protéger les filières fragilisées par l’afflux d’imports ukrainiens en Europe, via l’activation de clauses de sauvegarde au niveau européen.

Avec des coûts de production près de deux fois moins élevés, des modèles agricoles et des normes environnementales sans commune mesure avec les nôtres, les productions ukrainiennes déstabilisent profondément nos marchés depuis de nombreux mois, dénonce le communiqué. Et, dans un contexte économique dégradé pour les agriculteurs, les effets de la libéralisation des échanges agricoles et alimentaires avec l’Ukraine, en cours depuis deux ans en Europe, atteignent aujourd’hui une ampleur insoutenable ».

Les quatre organisations demandent « une clause de sauvegarde automatique incluant les céréales », « des mécanismes de sauvegarde efficaces notamment pour les produits ne bénéficiant pas de droits de douanes », et « une référence à des volumes importés supportables par les filières ».

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