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Carence en soufre Prévenir à défaut de pouvoir diagnostiquer

La meilleure façon de piloter la fertilisation soufrée consiste à utiliser les grilles développées par les instituts pour les céréales et la prairie. (©Yara)

La carence en soufre, quand elle est visible, signifie un risque élevé de perte de rendement. Il vaut toujours mieux prévenir et piloter sa fertilisation soufrée à partir d’une évaluation des besoins de ses cultures. La fourniture sera ensuite garantie par un apport fractionné au printemps.

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La meilleure façon de piloter la fertilisation soufrée consiste à utiliser les grilles développées par les instituts pour les céréales et la prairie. (©Yara)
  
a carence en soufre est parfois difficile à distinguer d’une carence en azote, à laquelle elle pourrait d’ailleurs être liée. Jaunissement des jeunes feuilles en conséquence d’une faible production de chlorophylle, croissance diminuée, nombre des talles réduit en céréales, floraison qui vire au blanc pour le colza et feuilles qui se tordent, la culture est en manque !

Il vaut mieux ne pas attendre l’apparition de symptômes marqués pour corriger le tir sous peine de pertes de rendement significatives. Cependant, les subcarences sans symptôme étant beaucoup plus fréquentes que les carences prononcées, l’apport préventif à partir d’une évaluation du risque est la meilleure stratégie.

Aujourd’hui, la meilleure façon de piloter la fertilisation soufrée des cultures consiste à utiliser les grilles développées par les instituts pour les céréales et la prairie, et la systématisation des apports sur le colza compte tenu de sa très forte exigence.

Des conditions propices aux carences en soufre :

Les racines des plantes ne peuvent assimiler le soufre que sous forme d’ions sulfate (SO42-). Les feuilles sont capables d’absorber le soufre de l’air sous forme de dioxyde de soufre (SO2), mais cette source est négligeable. Le fumier contient du soufre organique. Il doit être minéralisé avant de pouvoir être utilisé par la plante. Les engrais minéraux, eux, contiennent du sulfate, immédiatement disponible. Comme l’azote sous sa forme nitrique, celui-ci est extrêmement mobile dans le sol et atteint rapidement les racines. Il peut aussi être lessivé par les pluies.

Par conséquent, un apport fractionné de soufre au printemps au plus proche du moment de l’absorption par les cultures est la meilleure garantie d’une assimilation rapide, qui minimise les pertes. En général, les apports de soufre en automne sont exposés au lessivage hivernal et sont déconseillés.

L’apport de soufre sous forme de sulfate, combiné à l’azote, en sortie d’hiver et au printemps constitue souvent la meilleure stratégie pour satisfaire les cultures exigeantes. (©Yara)

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