Rééquipement/Pulvérisateurs (version actualisée) Les comportements à l’achat changent
Automoteur ou traîné ? La réduction des coûts de production et les progrès techniques réalisés conduisent les exploitants à préférer dans de nombreux cas le pulvérisateur traîné moins onéreux.
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L’intérêt technique d’acquérir des pulvérisateurs automoteurs est moindre que par le passé. Les progrès réalisés sur les pulvérisateurs traînés :
- une dimension de la rampe pouvant atteindre 24 à 48 mètres;
- un volume de la cuve jusqu’à 6.000 – 7.000 litres;
- une électronique performante;
- essieux suiveurs et suspensions efficaces,
conduisent à obtenir des performances techniques et un débit de chantier sur la parcelle équivalents à ceux d’un appareil automoteur, voire meilleurs et surtout à des coûts bien plus faibles.
Comparaison du coût à l'hectare déployé de deux pulvérisateurs (© Trame/Bcma) |
Dans l’exemple retenu, le coût à l’hectare d’un pulvérisateur automoteur trainé oscille entre 7 et 11 euros, carburant inclus. Pour un pulvérisateur trainé le coût oscille entre 5 et 7 euros (tracteur de 150 ch et carburant compris).
C’est la différence de prix à l’achat de ces deux machines qui explique l’écart de un à deux de leurs coûts d’utilisation, les frais de réparation à l’hectare et de carburant étant similaires.
Coût à l'hectare déployé de deux pulvérisateurs : trainé et automoteur (© Trame/Bcma) |
En revanche, les charges fixes (amortissements) pour un pulvérisateur automoteur acheté 150.000 euros (voir tableau pour plus de détails) sont au moins trois fois supérieures à celles du matériel trainé (prix neuf : 61.300 euros).
Consultez le barème Trame BcmaChaque année, Trame Bcma publie les barèmes d’entraide pour l’ensemble des matériels agricoles Pour comparer par taille de matériel, les coûts à l’hectare déployé de pulvérisation, Jean-Luc Pérès, de Trame Bcma, vous propose de vous référer au tableau. |
Par ailleurs, l’usage d’un pulvérisateur traîné est aisé et la nécessité de disposer d’un second tracteur pour les traitements n’est pas dans la très grande majorité des cas un facteur limitant. Enfin, l’heure n’étant plus au suréquipement, les agriculteurs se rabattent sur des matériels adaptés à la dimension de leur exploitation.
C’est en fait la surface déployée chaque année et la contrainte travail qui conditionneront dans la majorité des cas le choix de l’exploitant de se porter pour un pulvérisateur automoteur. Selon la revue Comifer (cf courbe), le coût par hectare déployé est deux fois plus élevé pour 1.900 hectares entre un pulvérisateur automoteur et un engin trainé. A 3.400 hectares, ce surcoût n’est plus que de 50 % et devient dans de nombreux cas supportable.
La hauteur sous châssis pour des traitements tardifs et la fréquence des passages (pour les pommes de terre par exemple) faisant alors partie des arguments retenus pour opter pour un automoteur.
Nouveauté du site BcmaLe site du Bcma a mis en ligne la note de service de la Dgal donnant la dernière liste des buses autorisées en Znt (Zones non traitées). Seules ces buses peuvent être utilisées proche des cours d’eau et pour réduire les Znt. Une vingtaine de nouvelles buses apparaît. Il est à noter la présence de buses autorisées pour Znt en secteur viticole. |
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