Gestion des adventices C’est le grand boom des herses étrilles : Joskin dévoile sa version
Réputé pour ses scarificateurs de prairie, le constructeur belge transpose son savoir-faire dans les champs et lance une herse étrille baptisée Bioflex, conçue pour le désherbage mécanique et le travail superficiel du sol.
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Ils s’y mettent tous ! Après Lemken avec la Thulit, Kverneland avec l’Arcadia, Horsch avec la Cura et bien d’autres encore, Joskin, connu pour ses remorques et ses épandeurs, prend pied sur le marché de la herse étrille. Dans ce projet, le constructeur belge, qui a présenté sa gamme Bioflex lors du salon Agritechnica, ne partait pas d’une page blanche.
Il a pleinement profité de l’expérience acquise sur sa herse de prairie Scariflex (qu’il présentait d’ailleurs sur son catalogue comme « le mélange parfait » entre une ébouseuse, un aérateur et… une herse étrille). « Nos clients nous sollicitaient pour créer ce type de machine spécifique », explique-t-on chez Joskin.
Une pression constante sur le sol
La Bioflex se présente soit en trois éléments et simple repliage pour des largeurs de travail de 4,8 m, 6 m et 7,2 m, ou cinq éléments et double repliage pour des modèles allant jusqu’à 12 m. Chaque élément de 2,4 m reçoit 96 dents, d’un diamètre de 7 mm et montées individuellement sur une paire de ressorts, réparties sur six rangées. Le troisième point et la hauteur des roues de jauge, à l’avant et à l’arrière de l’outil, permettent de régler l’intensité de leur action.
Le dispositif Variflex, éprouvé sur les herses de prairie de Joskin, équilibre l’appui au sol et maintient une pression constante quel que soit l’état du terrain. « Ce système permet une modulation continue de l’agressivité des dents par réglage hydraulique à l’aide de multiples vérins de compensation et d’un vérin central de pression. Un secteur gradué, visible depuis le poste de conduite, est également fourni », présente le constructeur.
De multiples usages
L’ensemble est évidemment redoutable pour lutter contre les adventices mais, comme pour ses herses de prairie, Joskin mise sur la polyvalence de son outil : « Les dents sont très flexibles, elles cassent la croûte du sol et permettent ainsi à l’eau de mieux pénétrer dans la terre et à l’air de mieux circuler ».
Comme pour la Scariflex, la structure de la Bioflex est en acier HLE (Haute limite d’élasticité) et galvanisée, pour assurer « une robustesse, une compacité et une légèreté exceptionnelles » et « une longévité à toute épreuve ». La peinture, limitée au strict minimum, est de qualité 2K, pour une protection maximale dans le temps.
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