Huit nouveaux plans d’action validés pour réduire l’usage des phytos

Les travaux du Plan d’action stratégique pour l’anticipation du potentiel retrait européen des substances actives et le développement de techniques alternatives pour la protection des cultures (Parsada) se poursuivent. Dans le cadre du comité inter-filières du 22 juillet, huit nouveaux plans d’actions ont été validés, pour lutter contre des menaces majeures pour les filières agricoles françaises.

À savoir :

• les insectes piqueurs suceurs pour la filière horticulture ;
• la gestion des sclérotinioses pour la filière fruits et légumes transformés ;
• le mildiou des plantes à parfum, aromatiques et médicinales (PPAM) ;
• le mildiou du houblon (Pseudoperonospora humuli) pour la filière PPAM ;
• les bioagresseurs de la canne à sucre pour la filière cultures ultra-marines ;
• la gestion de l’enherbement et de fin de cycles en bananeraies pour la filière cultures ultra-marines ;
• la lutte contre les maladies dans les cultures de diversification végétale pour la filière cultures ultra-marines ;
• les ravageurs pour la filière de production agriculture biologique.

« Ces plans d'action s'ajoutent aux cinq déjà validés le 21 mai dernier au titre de la "vague 2" du Parsada, et aux 15 premiers de la "vague 1", initiée à la fin 2023. Tout porteur d’un projet répondant à l’un de ces 28 plans peut candidater à l’appel à projets ouvert par FranceAgriMer le 30 juin 2025, doté d’une enveloppe de 45 millions d’euros, permettant de poursuivre la dynamique et construire les solutions de demain. Les dossiers seront examinés par un comité scientifique et technique, dont la coprésidence a été confiée à l’Acta et à Inrae », précise le ministère de l'agriculture. 

« En 2024, ce sont 143 millions d’euros au titre du Parsada qui ont été engagés. Cinquante projets ont été déposés, parmi lesquels 32 ont été retenus à date et financés dans le cadre des 15 premiers plans d’action. En 2025, 50 millions d’euros ont de nouveau été alloués. »

« Le Parsada incarne cette dynamique collective où filières, instituts techniques, chercheurs et chambres d'agriculture unissent leurs forces pour construire des solutions alternatives efficaces. Je crois profondément en cette voie d’innovation responsable et je m’engage pleinement à soutenir ces initiatives, garantes d’une agriculture plus durable et respectueuse de notre environnement », assure Annie Genevard, ministre de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire.