Le Modef demande à inscrire le droit à l’alimentation dans la Constitution
Le syndicat soutient une pétition lancée par Foodwatch, Familles Rurales et le Secours catholique pour « rendre obligatoire la vente à prix coûtant de 100 produits prioritaires pour la santé, basée sur les recommandations de santé publique », tout en assurant les prix garantis aux agriculteurs.
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« Contribuer à rendre les produits les plus sains plus accessibles, augmenter le pouvoir d’achat des consommatrices et consommateurs, tout en assurant un prix juste aux agricultrices et agriculteurs, et contraindre les distributeurs à cesser leurs marges excessives sur les produits sains », c’est l’objectif de la pétition lancée par Foodwatch, Familles rurales et le Secours catholique il y a une dizaine de jours.
Pour le Modef, qui soutient cette pétition, il est indispensable d’intégrer le droit à l’alimentation dans la Constitution. « Aucune loi ne consacre ce droit », constate le syndicat, qui estime également que la loi d’orientation agricole (LOA) a « raté la cible ».
Le Modef propose ainsi l’application d’un coefficient multiplicateur sur l’ensemble des produits alimentaires introduits par la loi du 23 février 2005, l’adoption d’une loi-cadre pour le droit à l’alimentation, et de remplacer la notion « d’intérêt général majeur » de la LOA par la définition de la souveraineté alimentaire de Via Campesina, à savoir le « droit des populations, de leurs Etats ou Unions à définir leur politique agricole et alimentaire sans dumping vis-à-vis des pays tiers ».
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