Pois protéagineux et féverole La dérogation Teppeki n'a pas été accordée

La demande de dérogation 120 jours de Teppeki, déposée par Terres Inovia, pour lutter contre les pucerons du pois et de la féverole a été refusée, « malgré les efforts déployés », indique l'institut technique. Cette demande avait été accordée en 2016 et 2017 sur pois protéagineux suite « au retrait de Pirimor G et de l'absence de dérogation à la phrase Spe8 pour le Karate K ».

Terres Inovia rappelle alors les précautions à prendre : « les pucerons sont suivis sur ces cultures jusqu'à la fin de la phase de risque (fin floraison + 2 semaines pour la féverole et fin floraison + 2 à 3 semaine pour le pois protéagineux). Si ces cultures sont encore dans la phase de risque, tout insecticide utilisé devra bénéficier de la mention abeilles floraison et/ou production d'exsudats et l'intervention devra être réalisée en dehors de la présence d'abeilles ou autres pollinisateurs de préférence le soir ».

Il est important d'observer la présence d'auxiliaires, qui peuvent « contenir le développement des pucerons ». Si ces derniers sont absents ou trop peu efficaces, « intervenir au seuil. Renouveler l’observation au bout de plusieurs jours : si la pression de pucerons a augmenté significativement, intervenir à nouveau.».

L'efficacité des pyréthrinoïdes sera, de toute manière, « moyenne et inférieure à celle de Karate K (autorisé en dehors de la floraison et en l'absence de production d'exsudats) et Teppeki (non autorisé sur la culture », selon l'institut technique. « Sur pois, le seuil pyréthrinoïde est de 10 pucerons par plante. Sur féverole, le seuil est de 10 % de plantes porteuses de quelques dizaines de pucerons mais avant la formation de manchons importants que les pyréthrinoïdes auront du mal à contrôler ».