Négoce de pomme de terre : Champart cède Jardin de Limagne

Spécialisé dans la production locale, le conditionnement et la commercialisation de pommes de terre de consommation, Jardin de Limagne rejoint Ferme des Volcans, au sein du groupe Jaym, spécialisée, elle, dans la culture et la commercialisation d’oignons, ails et échalotes. « Les deux marques et les deux structures juridiques co-existeront dans le cadre d’une direction et d’une stratégie communes, du champ à l’assiette », précise le communiqué.

« Cette acquisition est une étape importante dans l’envie de structurer une offre de produits locaux de qualité. Elle s’inscrit aussi dans une volonté permanente de mettre en avant les qualités de notre terroir et le travail des producteurs qui le valorisent », souligne-t-il.

Jardin de Limagne a vu le jour en 1993 grâce à six producteurs dont Patrick Trillon devenu par la suite notamment président de l’UNPT, du conseil spécialisé « Fruits et légumes, pommes de terre, champignon, tabac et miel » au sein de FranceAgriMer, du CNIPT, et administrateur Arvalis. 

Créée sous la forme d’une coopérative, Jardin de Limagne a eu pour objectif d’assurer le stockage et la commercialisation de leur production principalement de pommes de terre. 

Devenue SAS à la suite de son rachat en 2004 par le groupe Champart, la structure s’est bien développée. « Champart a respecté ses engagements et a toujours investi pour que Jardin de Limagne prenne sa place dans le commerce régional », apprécie le fondateur. Le site est parfaitement opérationnel. Ses bâtiments, d’une superficie totale de 3 500 m², comprennent quatre salles de stockage à température dirigée d’une capacité totale de 3 200 t, un centre de conditionnement de 1 300 m² composé d’une salle de lavage des pommes de terre et de trois chaînes de conditionnement, complétées par trois quais de chargement. La douzaine de producteurs y livre entre 3 500 et 4 000 t de pommes de terre par an.

Agriculteurs depuis quatre générations, le groupe Jaym, engagé dans le développement de filières agricoles en Auvergne, dispose pour sa part de deux structures de productions, SCEA Aymard et SCEA La Perche. « Ce rapprochement régional fait sens », apprécie Patrick Trillon.