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Euronext Les céréales en léger retrait eu terme d'une nouvelle semaine de hausse

Les prix des céréales reculaient, vendredi à la mi-journée, dans un mouvement de consolidation au terme d'une nouvelle semaine de hausse. La volatilité est de mise sur les marchés, à l'image de Chicago où les opérateurs font évoluer leurs positions au gré des conditions climatiques, notait le cabinet Agritel, dans une note.

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Les pluies continuent de perturber les semis de printemps aux Etats-Unis. La région sud autour de la mer Noire retient également l'attention, avec des conditions un peu sèches. Cela ne remet cependant pas en cause pour le moment le potentiel de production dans cette région, notait cependant Agritel. Quant à l'Australie, autre producteur de blé d'importance, elle fait une nouvelle fois face à un déficit hydrique, élément qui devient récurrent. Pour l'Hexagone, FranceAgriMer a publié son rapport hebdomadaire Céré'Obs sur les avancées et les conditions des cultures céréalières au 27 mai. Ces dernières restent stables en blé tendre, considérées comme bonnes à très bonnes à 79 %, comme la semaine passée et en orge de printemps, à 88 % (88 % la semaine passée). Elles progressent en orge d'hiver, à 76 % (75 %) et en blé dur, à 71 % (70 %), mais rebaissent en maïs, à 81 % (83 %). 

Concernant le climat géopolitique, la volonté de Donald Trump d'imposer des droits de douane au Mexique pourrait inciter le Mexique à réduire ses importations de maïs américain. Le Conseil international des céréales a publié son nouveau rapport mensuel sur les bilans céréaliers mondiaux. En maïs, il a d'ores et déjà abaissé son estimation de production américaine, de 371 à 362 millions de tonnes. En blé, la prochaine récolte mondiale est en revanche revue à la hausse à 766 millions de tonnes (762 en avril et 733 en 2018/2019). Hausse également de la consommation, à 753 millions de tonnes (752 et 741), qui permet de limiter la hausse des stocks mondiaux, à 276 millions de tonnes (274 en avril et 263 en 2018/2019).

Peu avant 12h30 (10h30 GMT) sur Euronext, la tonne de blé reculait de 75 centimes d'euro sur l'échéance de septembre à 184,50 euros et d'un euro sur le contrat de décembre à 187,75 euros, pour près de 18.000 lots échangés. La tonne de maïs, elle, reculait de 1,50 euro sur l'échéance de juin à 165 euros, mais demeurait stable pour août à 176,50 euros, pour un peu moins de 400 lots échangés.

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