Euronext Le blé recule, le maïs stable

Vers 12h50 (10h50 GMT), la tonne de blé tendre perdait 1 euro sur l'échéance de septembre, à 181,25 euros, ainsi que sur celle de décembre, à 180,75, pour 9.340 lots échangés. À la même heure, la tonne de maïs était stable à 166 euros sur l'échéance de novembre, et gagnait 1,25 euro sur celle de janvier, à 169,50 euros, pour 187 lots échangés.

Agritel note que les volumes de blé provenant des pays de la mer Noire (Russie, Ukraine) sont importants, et que le potentiel de récolte pour l'Australie est aussi élevé, ce qui a pesé sur les cours à Chicago notamment. Intercourtage relève néanmoins que les exportations de céréales de l'Ukraine sont en baisse par rapport à l'an dernier (5,1 MT au 17 août, soit 1,26 MT de moins que l'an passé) essentiellement du fait du maïs. Par ailleurs, le ministre de l'économie ukrainien a revu à la baisse la production de céréales du pays cette année à 70 MT contre 75,1 MT l'an passé, du fait aussi du maïs désormais à 35 MT (contre 36 l'an passé).

Intercourtage note aussi que la Jordanie n'a rien acheté dans le cadre de son appel d'offres pour l'achat de 120 000 tonnes de blé, malgré trois offres. Le Pakistan a reçu 12 offres d'environ 120 000 tonnes chacun dans le cadre de son appel d'offres pour l'achat de 1,5 million de tonnes de blé meunier sur février.

Côté maïs, les cours accusent un essoufflement. Agritel note que les conditions de culture en France devraient conduire à « une certaine précocité dans les récoltes » de maïs cette année.